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Gabriel Diallo s'impose au premier tour des Internationaux des États-Unis

Le Québécois de 23 ans a eu le dessus en quatre manches de 7-6 (4), 4-6, 7-5, 7-5 contre le Bosnien de 33 ans.

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d5315dcc6f1540e35020119acfda4b056506de82b299d3b4a540d3e457186d00.jpg ARCHIVES - Le Québécois Gabriel Diallo sert à Taylor Fritz, des États-Unis, lors de leur match à l'Omnium Banque Nationale de Toronto, le vendredi 1er août 2025. (Frank Gunn | La Presse canadienne)

Gabriel Diallo a trimé dur, mais il est finalement venu à bout de Damir Dzumhur au premier tour des Internationaux des États-Unis, lundi soir.

Le Québécois de 23 ans, 31e tête de série, a eu le dessus en quatre manches de 7-6 (4), 4-6, 7-5, 7-5 contre le Bosnien de 33 ans, 61e joueur mondial, en 3 h 17 de jeu.

Diallo a démontré toute sa puissance au service, réussissant 17 as contre aucun pour son adversaire, qui a d'ailleurs frappé sept doubles fautes, dont quelques-unes qui ont été coûteuses.

Le Montréalais a également eu largement le dessus au niveau des coups gagnants, dominant Dzumhur 60-22. Diallo a cependant aussi frappé beaucoup plus de fautes directes, soit 71 contre 43.

La première manche, lors de laquelle il n'y a eu aucune balle de bris, s'est décidée au bris d'égalité et Diallo a mis fin à celui-ci de la plus belle des façons : avec un as.

Il aura fallu attendre jusqu'à 4-4 en deuxième manche pour voir le premier bris du duel et il a appartenu à Dzumhur, qui a confirmé celui-ci par la suite pour l'emporter 6-4.

Au troisième set, les deux joueurs ont été brisés et Diallo a finalement eu le dessus 7-5 grâce à une double faute du Bosnien qui est survenue au pire moment, à 6-5 et 30-40.

Tout comme la troisième, la quatrième manche s'est décidée 7-5, mais cette fois-ci, Diallo n'a pas eu besoin de l'aide de son adversaire, frappant un puissant coup gagnant au filet pour mettre fin au duel.

Au prochain tour, le Québécois affrontera l'Espagnol Jaume Munar, qui a vaincu le Portugais Jaime Faria 6-0, 6-3, 5-7, 6-2.

Mboko plie bagage dès le premier tour

À Montréal, il y a environ trois semaines, Victoria Mboko avait été parfaite contre d'anciennes championnes de tournois du Grand Chelem. Lundi, pourrait-on dire, la loi de la moyenne l'a rattrapée.

Mboko n'aura fait que passer aux Internationaux de tennis des États-Unis, la Canadienne de 18 ans baissant pavillon 6-3, 6-2 devant la Tchèque Barbora Krejcikova au premier tour du dernier tournoi du Grand Chelem cette saison. 

On savait que Mboko, la 22e tête de série du tournoi, allait être confrontée à une joueuse redoutable. Krejcikova a abordé le duel au 62e échelon mondial, mais elle a occupé le deuxième rang du classement mondial, le 28 février 2022.

«Bien sûr, je suis un peu déçue d'avoir perdu aujourd'hui, mais en y réfléchissant, Barbora est une double championne en tournois du Grand Chelem et possède un excellent niveau (de jeu)», a analysé Mboko, qui célébrera son 19e anniversaire de naissance mardi.

«Barbora a un style de jeu très unique. Elle a beaucoup de variation et elle est une joueuse très intelligente sur le court. J'ai le sentiment que je me suis précipitée un peu. J'avais besoin de prendre plus de temps entre les points et trouver une solution pour être à l'aise avec moi-même et, éventuellement, mieux pratiquer mon style»

Mboko portait un bandage au poignet droit et n'a jamais véritablement pu bousculer la Tchèque, qui a scellé l'issue de la rencontre au bout d'une heure et 23 minutes sur le court du stade Louis Armstrong. 

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La Canadienne a subi une blessure au poignet lorsqu'elle a chuté en demi-finales de l'Omnium Banque Nationale de Montréal, où elle avait vaincu quatre anciennes championnes en tournois du Grand Chelem, dont la Japonaise Naomi Osaka en grande finale.

«Je suis simplement heureuse d'avoir l'occasion de jouer contre des joueuses aussi talentueuses, et je pense que c'est très bénéfique pour mon développement en tant que joueuse de tennis. Cela me permettra d'acquérir un peu plus d'expérience pour les prochains matchs, car je sais maintenant ce que c'est que d'affronter des joueuses de ce niveau», a déclaré Mboko.

«Elles ont gagné des tournois du Grand Chelem, et c'est mon objectif. Moi aussi, je veux remporter des tournois du Grand Chelem.»

La représentante de l'unifolié a été brouillonne par moments face à Krejcikova, ce qui est plutôt inhabituel dans son cas. Elle a notamment commis un total de 10 doubles fautes, contre seulement quatre pour sa rivale. De plus, Mboko a été limitée à seulement 11 coups gagnants, et elle a commis 30 fautes directes. 

La Canadienne a également été moins opportuniste que Krejcikova; elle n'a pas enregistré de bris en deux occasions, alors que la Tchèque concrétisait quatre bris en 11 opportunités.

Au fil des huit jeux au service de Krejcikova, la jeune Canadienne n'a eu l'avance que trois fois. Deux de ces occasions, lors du sixième jeu de la manche initiale, l'ont placée en position immédiate pour réaliser un bris et ramener le match à service égal.

À la première, Krejcikova a réussi un service de qualité qui a sorti Mboko du court avant d'inscrire une volée gagnante. À la seconde, deux points plus tard, Mboko a tenté un revers coupé qui a terminé sa trajectoire dans le bas du filet.