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L’avocat de Valeriy Tarasenko qui a été blessé dans la fusillade de vendredi dernier dans un centre de villégiature haut de gamme des Laurentides a déclaré que son client quittait le Québec «parce qu’il ne se sentait pas en sécurité».
L’avocat de Valeriy Tarasenko, qui a été blessé dans la fusillade de vendredi dernier dans un centre de villégiature haut de gamme des Laurentides, a déclaré que son client quittait le Québec «parce qu’il ne se sentait pas en sécurité» et était déçu qu’un homme arrêté en lien avec l'affaire ait été libéré sans inculpation.
Cet article est une traduction d'un texte de CTV News
M. Tarasenko, 44 ans, a subi de «multiples blessures par balles» lors de la fusillade du 7 octobre à l’extérieur de l’Estérel Resort, à environ 100 kilomètres au nord de Montréal, et a été libéré de l’hôpital, selon Me Steven Veinger.
Joint par téléphone mardi soir, l’avocat basé en Floride a affirmé à CTV News que son client chercherait un traitement médical ailleurs et envisageait de coopérer avec les autorités.
La fusillade, qui a entraîné une forte intervention policière dans la municipalité normalement calme d’Estérel, au Québec, a fait la une des journaux internationaux après qu’il a été révélé que Tarasenko était la victime.
Une enquête du Pittsburgh Post-Gazette a lié Tarasenko à Inna Yashchyshyn, une femme qui aurait eu accès à l'ancien président américain Donald Trump en se faisant passer pour un membre de la famille Rothschild.
Selon le journal, le couple s'est disputé. Cependant, Yashchyshyn demeure inscrit au registre des sociétés du Québec en tant que présidente d'une société à but non lucratif fondée par Tarasenko, dont le nom demeure sur son adresse postale.
Me Veinger a mentionné que Tarasenko était «en assez mauvais état» après avoir survécu à la fusillade avec des blessures graves.
«Une balle a effleuré sa tête et une autre a sectionné un doigt, qui a depuis été recollé», a-t-il dit. L'une des balles a également touché sa hanche.
La police provinciale du Québec a annoncé dans un communiqué de presse ce week-end qu'elle avait arrêté un homme de 53 ans samedi soir et que sa version des événements ne permettait pas de porter des accusations criminelles «pour le moment».