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Un appel aux victimes qui ont été abusées par les Frères de la Charité est lancé par les avocats responsables du recours collectif.
La demande d'autorisation d'action collective contre cette congrégation religieuse avait retenu l'attention au début du mois d'octobre dernier.
Le dossier a été initié par un homme qui avait fréquenté le Collège Saint-Frédéric de Drummondville en 1950.
Cet homme, aujourd'hui âgé de 83 ans, affirme avoir subi des attouchements à plusieurs reprises par le Frère Raphaël avant de quitter l'établissement.
Le cabinet Arsenault Dufresne Wee, qui gère le dossier, souhaite maintenant rejoindre d'autres personnes qui ont également subi des sévices. Les documents déposés en Cour relatent des agressions sexuelles et d'autres abus commis entre 1940 et aujourd'hui.
Sans dénombrer les victimes, la moitié de celles qui se sont déjà manifestées proviendrait du grand Drummond.
Les Frères de la Charité étaient aussi présents dans une dizaine d'établissements, notamment à Saint-Hyacinthe, Sorel-Tracy (Mont St-Bernard et Académie Sacré-Coeur), Sherbrooke (l'école Pie X), en Beauce, à Québec, au Saguenay et à Montréal.
Me Justin Wee représente le cabinet Arsenault Dufresne Wee :
« Toutes les victimes peuvent contacter le cabinet d'avocat qui mène le recours pour s'inscrire c'est gratuit et confidentiel. (...) Si jamais le recours aboutit à un règlement hors Cour ou bien qu'on gagne le procès, il va y avoir un délai au-delà duquel il ne sera plus possible de ne réclamer quoi que ce soit pour les faits reprochés. »
À part la victime qui a initié le recours, les autres victimes n'auront pas à témoigner durant les démarches judiciaires mises à part des circonstances précises.
Reste à nommer un juge gestionnaire du dossier pour avoir la suite du processus judiciaire qui est contesté par les avocats qui représentent les Frères de la Charité.