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L'homme de Stanstead, âgé de 44 ans, a plaidé coupable à une douzaine de chefs d’accusation.
Frédérick Brousseau a plaidé coupable vendredi matin à de multiples crimes sexuels au palais de justice de Sherbrooke. Certaines de ses victimes ont fondu en larmes en salle de cour, alors que l’accusé reconnaissait ses gestes.
L'homme de Stanstead, âgé de 44 ans, a plaidé coupable à une douzaine de chefs d’accusation, dont agression sexuelle armée, agression sexuelle avec la participation d’un tiers, voies de fait et voyeurisme. Il a aussi filmé certaines de ces agressions et a donc aussi été trouvé coupable de production de pornographie juvénile.
Les gestes reprochés se sont produits à Stanstead, Coaticook et Magog entre 2019 et 2022.
«Il y a des victimes qui étaient mineures et d’autres qui étaient majeures au moment des faits», a expliqué la procureure aux poursuites criminelles et pénales , Me Stéphanie Landry. «Je ne pense pas qu’on peut parler d’un modus operandi, mais je pense qu’on peut parler de la commission de maintes infractions sur plusieurs années».
Deux jeunes victimes ont assisté à l’audience en personne avec leurs familles, tandis que l’accusé a plutôt apparu dans la salle de cour par visioconférence.
«Je pense que ces personnes-là ont pris la nouvelle des plaidoyers comme un soulagement. C’est une page qui se tourne […] Au moins, elles savent qu’elles n’auront pas l’obligation de témoigner dans le cadre d’un procès.»
M. Brousseau s’expose désormais à une peine minimale de cinq ans, la peine maximale en étant une à perpétuité, compte tenu de certains chefs d’accusation pour lesquels il a plaidé coupable. Un expert criminologue se penchera sur le cas de l’accusé et rédigera un rapport présentenciel, à la demande de la Couronne et de la défense.
«Il va s’intéresser au profil de l’accusé», a précisé Me Landry. «Évidemment, ce qu’on veut savoir, c’est le risque de récidive. On ne veut évidemment pas que la société soit mise de nouveau en danger.»
Les deux parties seront de retour en cour le 18 avril prochain, à l’étape de la peine.
En parallèle, l’ex-conjointe de l’accusé, Véronik Cournoyer, est aussi en attente de sa sentence. Elle avait plaidé coupable en septembre dernier d’agression sexuelle avec la participation d’un tiers et de possession de pornographie juvénile.