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La Marmotte gaspésienne a fait sa 16e prédiction du Jour de la marmotte dimanche, aux premières lueurs du jour.
Par un frais matin où le thermomètre affichait -18 degré Celsius à Val-d'Espoir, Fred la Marmotte a annoncé un printemps tardif cette année.
La marmotte gaspésienne a fait sa 16e prédiction du Jour de la marmotte dimanche, aux premières lueurs du jour. Pointant son museau hors de sa maisonnette, le rongeur aurait donc aperçu son ombre et prédit un hiver qui durera six semaines supplémentaires.
«Ne serrez pas les ski-doos! Mettez vos raquettes», a lancé Roberto Blondin, du comité organisateur du Jour de la marmotte du Québec et maire de Sainte-Thérèse-de-Gaspé.
Un peu plus tôt, Sam Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, a fait la même prédiction. Il faut dire qu'avec une température de - 18 C, l'animal était sans doute presser de retourner dans sa tanière.
«Comme on pouvait s'y attendre, il semble que Sam veut revenir à l'intérieur», a dit le directeur du service de la faune du ministère des Ressources naturelles, Andrew Boyle, à la foule rassemblée.
Mais l'Ontario pourrait jouer de chance. Sa marmotte Wiarton Willie n'aurait pas vu son ombre, ce qui, selon le folklore, signifie une fin d'hiver précoce dans cette région. «Willie n'a pas vu son ombre, le printemps arrivera donc plus tôt», a lancé le maire de la ville de Wiarton, Jay Kirkland.
Selon la tradition, si une marmotte ne voit pas son ombre le Jour de la marmotte, un temps printanier arrivera bientôt, mais si une ombre apparaît, l’hiver se prolongera.
Les folkloristes affirment que le rituel du Jour de la marmotte pourrait avoir quelque chose à voir avec la date du 2 février, à mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps.
Dans l’Europe médiévale, les agriculteurs croyaient que, si les hérissons sortaient de leurs terriers pour attraper des insectes, c’était le signe d’un printemps précoce.