Le ministre fédéral de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a décidé de ne pas tenter de succéder à Justin Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada.
M. Champagne en a fait l’annonce lors d’une allocution devant le Canadian Club, à Toronto. «C’était une décision difficile, mais c'est la bonne décision au bon moment», a-t-il dit au cours d'un entretien animé devant public par la journaliste économique Amanda Lang.
Le ministre de l'Innovation a dit vouloir se concentrer entièrement à «défendre le Canada, défendre nos travailleurs, défendre notre industrie».
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Mercredi dernier, le ministre Champagne a affirmé qu'il considérait «sérieusement une candidature pour le leadership», ajoutant qu'il attendait de connaître les règles de la course.
Les aspirants candidats à la direction du PLC ont jusqu'au 23 janvier pour officialiser leur candidature, tandis que le résultat du scrutin sera connu le 9 mars.
Jusqu’à présent, le député ontarien Chandra Arya, l'ex-élu montréalais Frank Baylis et le député mi'kmaq Jaime Battiste ont fait savoir qu'ils comptaient faire partie de la course.
Mme Clark s'ajoute à la liste de candidats pressentis qui ont tour à tour renoncé à se lancer dans la course, dont les ministres Dominic LeBlanc (Finances), Mélanie Joly (Affaires étrangères), Steven MacKinnon (Travail) et Anita Anand (Transports)
L'ex-ministre des Finances Chrystia Freeland devrait annoncer qu'elle a l'intention de briguer la direction du Parti libéral du Canada tout juste avant l'assermentation du président élu des États-Unis, Donald Trump, le 20 janvier.
L'ancien directeur de banques centrales Mark Carney, et les ministres Karina Gould et Jonathan Wilkinson sont également pressentis comme candidats à la chefferie libérale.
L’ancienne première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark a tourné le dos à la succession de Justin Trudeau à la tête du PLC. Même son de cloche pour le député ontarien Chandra Arya, l'ex-élu montréalais Frank Baylis et le député mi'kmaq Jaime Battiste.
