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François Bonnardel «déplore qu'on donne le micro à des anarchistes»

Selon lui, il ne faut pas donner un micro à ces militants qui font de la propagande environnementale.

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20241023131044-20241023131040-67193582f862e466fedc9b94jpeg.jpg Jacques Boissinot / La Presse Canadienne (Jacques Boissinot / La Presse Canadienne)

Le gouvernement Legault déplore qu'on donne du temps d'antenne dans les médias à des «anarchistes qui font de la propagande environnementale».

C'est en ces mots que le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a fustigé des médias qui ont obtenu des entrevues avec les militants écologistes qui ont bloqué le pont Jacques-Cartier, à Montréal, mardi.

Lors de leur coup d'éclat en matinée, le ministre avait déjà laissé entendre par l'entremise du réseau X que les médias encourageaient des militants à recommencer en leur donnant la parole. La Fédération professionnelle des journalistes (FPJQ) avait condamné cette sortie du ministre.  

«Premièrement, le fait qu'on explique à la population la situation du pont Jacques-Cartier hier (mardi) matin ne me cause aucun problème, mais il était déplorable qu'on donne un micro à des anarchistes qui font la promotion de leur propagande environnementale», a précisé M. Bonnardel mercredi à l'Assemblée nationale. 

Un porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre faisait référence à une entrevue accordée par un des militants à une chaîne de nouvelles continues ainsi qu'à une station de radio de la métropole.  

Le ministre a rappelé que 90 000 personnes empruntent quotidiennement cette infrastructure qui relie la rive-sud du fleuve Saint-Laurent à l'île de Montréal.  

Les deux grimpeurs sont montés jusqu'au sommet de la structure et ils y sont restés pendant plusieurs heures avant d'être arrêtés en après-midi.

Ils ont déployé une bannière rouge sur laquelle on pouvait lire: «Le pétrole nous tue». 

La fermeture du pont Jacques-Cartier en pleine heure de pointe matinale a inévitablement entraîné de la congestion pour les automobilistes, notamment sur les autres axes routiers, surtout en Montérégie.

Patrice Bergeron

Patrice Bergeron

Journaliste