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La majorité des propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) paient des frais exorbitants pour traiter les paiements par carte de crédit. C’est ce qui ressort d’un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
La pandémie de la COVID-19 aurait aggravé la situation puisque les clients favorisent les paiements électroniques au détriment de ceux en argent comptant.
D’ailleurs, lorsqu’on regarde l’évolution des modes de paiement des PME durant la pandémie, on constate que 53 % d’entre elles acceptent moins ou n'acceptent plus les paiements en argent comptant.
Par ailleurs, plus de la moitié des PME, soit 54%, trouvent que leur contrat de traitement des paiements n'est pas clair et 41 % ne sont pas sûres du système de tarification utilisé.
Les sociétés de traitement des paiements ne sont pas obligées d'uniformiser la formulation des contrats ou des relevés, les comparer est alors très compliqué pour les commerçants.
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante exhorte le gouvernement fédéral et l'industrie des cartes de crédit à prendre différentes mesures pour soutenir les PME.
Elle demande notamment de diminuer le coût global moyen que représentent les frais de transaction par carte de crédit, de simplifier les contrats et les relevés mensuels avec un traitement des paiements harmonisé et de supprimer les frais de traitement des paiements par carte de crédit appliqués aux taxes de vente (TPS/TVP/TVH).
« Les préférences des consommateurs conduisent davantage d'entreprises à passer aux modes de paiement électroniques, mais ceux-ci coûtent très cher. Les PME finissent inévitablement par repasser certains de ces coûts aux consommateurs en augmentant leurs prix et risquent de perdre des clients. L'industrie des services de paiement et le gouvernement fédéral doivent profiter de la fin des restrictions liées à la COVID-19 pour répondre aux besoins des PME», conclut Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI.