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Fonderie Horne : la décontamination des terrains résidentiels débutera cet automne
La Santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue ordonne la décontamination des terrains résidentiels du quartier Notre-Dame à Rouyn-Noranda, quartier voisin de la Fonderie Horne, à compter de cet automne.
Selon l'organisation, c'est le moyen le plus rapide pour protéger les enfants des concentrations d'arsenic de l'usine. C'est l'entreprise qui devra payer la facture.
L'autre mesure que mettra en place la Santé publique régionale, c'est la création d'un guide de cohabitation afin d'améliorer la communication entre les différents partis impliqués, y compris les résidents du quartier.
Le directeur national de santé publique, Luc Boileau, était présent à cette première consultation publique dans le dossier de la qualité de l'air à Rouyn-Noranda.
Questionné par un citoyen sur la norme provinciale de trois nanogrammes par mètre cube d'arsenic, le Dr Boileau a réitéré que la situation actuelle n'est pas acceptable et que Glencore se doit de la respecter.
Il a toutefois défendu l'actuelle recommandation de son équipe qui est d'atteindre le plus rapidement possible un seuil de 15 nanogrammes par mètre cube, émissions jugées sécuritaires par l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour les femmes enceintes et les jeunes enfants.
L'idée d'instaurer une zone tampon à proximité de la Fonderie Horne est également au coeur des préoccupations des résidents.
Un comité travaille depuis des mois sur la revitalisation du quartier, mais ce projet pourrait être impacté si les 80 maisons les plus près de l'usine étaient déplacées afin de réduire l'exposition de la population.
En réponse, la Santé publique a expliqué que cette zone tampon est un projet non négligeable pour améliorer la santé des habitants à proximité. Sans avoir le feu vert actuellement, l'option est bel et bien sur la table.
Une seconde consultation publique se tiendra prochainement, cette fois menée par le ministère de l'Environnement.