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Le processus de consultation publique sur le renouvellement du permis de pollution de la Fonderie Horne est maintenant chose du passé. Les hauts fonctionnaires du ministère de l'Environnement ont maintenant tous les outils en main pour se prononcer sur la prochaine attestation d'assainissement de l'entreprise.
Plus de 1200 citoyens ont donné leur avis et plus de 45 mémoires ont été déposés au total. La Ville de Rouyn-Noranda est l'un des derniers acteurs clés à s'être prononcé lors de la consultation. La mairesse, Diane Dallaire, souhaite que Rouyn-Noranda, à terme, soit un modèle d'une ville qui s'est tenue debout pour la santé et la sécurité de ses citoyens.
«Notre position est claire. Le plan de réduction des émissions de la Fonderie Horne doit viser l'atteinte des normes pour l'ensemble des métaux. Le plan qui est proposé présentement représente un pas dans la bonne direction, mais des efforts supplémentaires seront nécessaires afin de répondre aux attentes. Soyons clairs. Ce n'est pas aux citoyens de décider des règles qui doivent être fixées. C'est au gouvernement. » - Diane Dallaire
La volonté de la multinationale Glencore, propriétaire de l'usine, est de réduire d'ici cinq ans ses émissions d'arsenic de 100 à 15 nanogrammes par mètre cube.
Rouyn-Noranda demande également le soutien du gouvernement dans un plan de relance de grande envergure. Avec la situation particulière dans laquelle la Ville est plongée, les élus jugent qu'elle mérite des mesures particulières tant pour les soins de santé, pour le soutien local que pour les organismes.
Le Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue (CREAT), l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et le Comité arrêt des rejets toxiques de Rouyn-Noranda (ARET) ont aussi soumis un mémoire aux fonctionnaires du gouvernement tout juste avant la conclusion de la consultation. À lui seul, le CREAT a formulé 34 recommandations.