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Les militants réunis en Conseil national dimanche à Saint-Hyacinthe ont refusé de fixer un échéancier pour couper les vivres aux écoles privées.
Le Parti québécois (PQ) a reculé sur sa proposition d'éliminer sur cinq ou six ans le financement aux écoles privées qui refuseraient de mettre fin à la discrimination scolaire.
Les militants réunis en Conseil national dimanche à Saint-Hyacinthe ont refusé de fixer un échéancier pour couper les vivres aux écoles privées.
À l'origine, dans la proposition initiale, le PQ voulait éliminer sur cinq ans au secondaire ou six ans au primaire les subventions aux écoles privées qui refuseraient de se conventionner, c'est-à-dire aux établissements qui refuseraient de se conformer à des règles visant à augmenter la mixité scolaire.
Mais le débat s'est alors animé. Des militants opposés et le député Pascal Bérubé ont appelé à la cohérence, en rappelant que le parti demandait aussi une vaste consultation sur l'éducation, et selon eux, c'est à cette future instance de trancher sur cet échéancier.
Les militants favorables plaidaient que le parti était en train d'adopter une plate-forme qui était un plaidoyer pour l'école publique et qu'il fallait dans cette continuité fixer clairement l'élimination du financement public aux écoles privées récalcitrantes.