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La CSN remarque que ce genre d'événement se rapproche de plus en plus des pôles urbains de la région
Pour une deuxième fois en quelques mois seulement, une personne a dû être prise en charge par les policiers jusqu'au centre hospitalier, faute d'ambulance.
C'est survenu cette fois en Abitibi-Ouest, où la seule ambulance qui couvrait l'ensemble du territoire répondait déjà à un autre appel. Une telle situation est survenue en août dernier, au Témiscamingue.
Avant, ce genre de situation survenait de manière épisodique, notamment dans des secteurs plus éloignés, a fait savoir le syndicat.
Maintenant que ce genre d'événement commence à se rapprocher des pôles plus urbains de la région, la CSN est craintive.
Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de la CSN pour l'Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, ne se gêne aucunement pour jeter le blâme sur le gouvernement québécois.
«Ça fait longtemps malheureusement que la boucane nous sort par les oreilles. On répète le message. Il y a des exemples concrets. On se rappellera le patient qui est décédé à Malartic en attendant l'ambulance. Pour nous, c'était déjà clair par le passé qu'il y avait un moment pour prendre le taureau par les cornes et investir. Du côté du gouvernement, on semble encore voir les soins paramédicaux comme une dépense. Tant et aussi longtemps que ce ne sera pas vu comme un investissement, on ne pourra pas corriger la situation.»
- Félix-Antoine Lafleur
La seule solution pour remédier à la situation selon la CSN, c'est de convertir les horaires de faction en horaires à l'heure.