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Venant tout juste de souffler ses 19 bougies, Jérémie Poirier se présente comme candidat du Parti Québécois (PQ) dans la circonscription de Johnson, dans le Centre-du-Québec.
Sa première année d'université à peine entamée, il n'a pas laissé son jeune âge le freiner pour se lancer dans l'aventure de la politique provinciale.
Jérémie a eu la chance de grandir avec deux parents professeurs. La politique a donc toujours fait partie de son éducation. «Je me considère comme un politicien depuis toujours», a-t-il fièrement admis.
Son grand-père était également bien impliqué au sein du Parti Québécois, il y a de cela plusieurs années.
Ce sont toutefois les élections provinciales de 2018 qui ont fait naître chez lui une grande passion pour la politique. «C'est à partir de ce moment-là que j'ai découvert que la politique, ce n'est pas nécessairement que des grandes paroles. Des beaux mots, oui, mais c'est aussi les actions et l'humain derrière le politicien.»
Souverainiste affirmé, le jeune candidat est grandement inspiré par le PQ de Paul St-Pierre-Plamondon.
Le renouveau du parti au cours des dernières années est d'ailleurs ce qui l'a motivé à se présenter aux prochaines élections. «Le fait qu'il y ait de plus en plus de jeunes qui s'y assument, c'est ça mon objectif, celui de faire partie de cette grande vague-là. Je pense qu'à 19 ans, ça peut être une opportunité importante.»
Originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, il est actuellement étudiant au baccalauréat en Histoire à l'Université de Sherbrooke.
Or, la circonscription de Johnson lui est très familière. Certains membres de sa famille y ont habité pendant de longues années, et sa grand-mère est également née dans la municipalité de L'Avenir, en plein coeur de Johnson.
«Mon objectif en me présentant, ce n'était pas d'être un candidat de poteau. Johnson était dans les choix que le PQ m'a proposés, et j'ai immédiatement accepté.»
Une longue réflexion a été nécessaire avant que Jérémie Poirier dépose officiellement sa candidature. Il a tout de même choisi de tenter sa chance, avant de recevoir une réponse positive au cours des dernières semaines. «J'ai été l'un des derniers candidats à rejoindre les rangs dans le parti.»
La course dans la circonscription de Johnson ne sera pas simple pour lui, et Jérémie Poirier en est conscient. Son adversaire principal, le caquiste André Lamontagne, y est bien installé depuis 2014 à titre de député.
«Lamontagne, c'est un très gros nom. Mais on ne dira jamais que c'est impossible. Il peut se passer tellement de choses dans une campagne électorale», a indiqué le candidat.
L'expérience de ses rivaux ne l'intimide aucunement. «Je suis de nature très calme dans la vie. C'est sur que l'expérience c'est important en politique, mais en même temps, je pense que le fait que je sois jeune peut aussi être une force.»
La jeunesse en politique, c'est essentiel, selon lui. «Je pense que c'est intéressant de voir toutes les catégories d'âge, et de comprendre chaque génération.»
Débordant de confiance et de motivation, Jérémie Poirier est l'un des plus jeunes candidats de la campagne électorale.