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Lors du rassemblement, le maire de Frontenac, Gaby Gendron, a reproché aux élus, à des sous-ministres et au transporteur ferroviaire Canadien Pacifique de ne pas tenir compte des craintes des résidents.
Une manifestation de citoyens a eu lieu dimanche à Frontenac, en Estrie, en opposition au passage sur leur territoire d'une voie ferrée devant contourner la ville voisine de Lac-Mégantic.
Les manifestants réunis à l’intersection des routes 161 et 204 ont signalé qu’ils ne craignaient pas seulement de perdre des portions de terrain lors de l’aménagement de la voie. Ils ont aussi affirmé que les excavations requises par le projet pourraient mettre en danger la nappe phréatique de Frontenac et nuire à l'approvisionnement futur en eau potable de qualité.
Lors du rassemblement, le maire de Frontenac, Gaby Gendron, a reproché aux élus, à des sous-ministres et au transporteur ferroviaire Canadien Pacifique de ne pas tenir compte des craintes des résidents. Il a affirmé n’avoir obtenu aucune garantie de préservation à long terme de la qualité de l’approvisionnement en eau du secteur.
Frontenac possède un territoire de 225 kilomètres carrés adossé à la ville de Lac-Mégantic, au nord-ouest, et bordé par l’État du Maine, à l’est.
Le projet de voie de contournement du gouvernement du Canada est né dans la foulée du déraillement du 6 juillet 2013 d’un convoi de wagons transportant du pétrole brut. L’explosion et l’incendie qui ont suivi ont fait 47 morts et dévasté le centre-ville de Lac-Mégantic.
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