Début du contenu principal.
L’ex-employé d’Hydro-Québec Yuesheng Wang, arrêté pour espionnage en novembre 2022, a enregistré vendredi un plaidoyer de non-culpabilité concernant les deux nouveaux chefs d'accusation déposés contre lui en février dernier par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC).
Les chefs d'accusation concernent l'obtention de renseignements sensibles en prévision d'un acte d'espionnage économique et le fait d'avoir informé une entité étrangère ou une entité économique étrangère qu'il était disposé à commettre une infraction à son bénéfice.
Les faits reprochés à Wang, de Candiac, auraient été perpétrés pour le compte de la République populaire de Chine. Yuesheng Wang était à l'emploi d'Hydro-Québec comme chercheur.
Ces deux nouveaux chefs d'accusation s'ajoutent aux quatre chefs déjà portés contre Wang en novembre dernier, soit obtention de secrets industriels, utilisation non autorisée d’un ordinateur, fraude dans le but d’obtenir des secrets industriels et abus de confiance par un fonctionnaire public.
Yuesheng Wang était accompagné de ses proches vendredi au palais de justice de Longueuil. L'accusé semblait calme.
Wang semble toutefois avoir de la difficulté à suivre les procédures judiciaires puisqu'il ne parle pas français et à peine anglais.
La défense a demandé à la Cour l'autorisation d'avoir accès au contenu de trois ordinateurs sur lesquels travaillait M. Wang alors qu'il était employé d'Hydro-Québec. Les ordinateurs contiendraient environ 78 000 échanges de courriel entre Wang et d'autres employés et entre Wang et ses patrons.
M. Wang a obtenu en novembre 2022 sa libération sous caution, assortie de nombreuses conditions.
À ce momet, il était devenu la première personne accusée d’espionnage économique en vertu de la Loi sur la sécurité de l’information du Canada.