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CIME Haut-Richelieu et l'OBV baie Missisquoi sont parmi les bénéficiaires de cet investissement fédéral.
Ottawa annonce un financement de 7,5 M$ sur cinq ans pour la réalisation de 56 projets de conservation menés à travers le pays par des citoyens ou organismes non gouvernementaux.
De cette enveloppe, le Québec récolte 1,5 M$ qui seront partagés en 12 projets.
Parmi ces bénéficiaires, notons le Centre d’interprétation du milieu écologique (CIME) du Haut-Richelieu qui touche 100 272$.
Le soutien lui permettra de réaliser un projet quinquennal qui vise à protéger les espèces en péril et leur habitat et à réduire les pressions auxquelles elles sont exposées, grâce à la planification de la conservation, à la sensibilisation des propriétaires, aux inventaires et à des ententes de conservation volontaire dans la zone prioritaire des basses‑terres du Saint-Laurent. Le projet cible particulièrement six espèces inscrites sur la liste de la Loi sur les espèces en péril qui vivent en forêt, notamment les plantes Carex faux-lupulina (espèce en voie de disparition) et et l’Aster à rameaux étalés (espèce menacée) ainsi que les oiseaux Martinet ramoneur et le Petit Blongios.
Nature-Action Québec se voit octroyer 345 021 $ pour divers projets également prévus en Montérégie. Le financement permettra d’appuyer les travaux en cours qui visent à lutter contre les espèces envahissantes et à installer des barrières contre les prédateurs dans de nouvelles zones, ainsi qu’à conclure de nouvelles ententes de conservation volontaire avec les propriétaires de terres privées où vivent des espèces en péril.
Finalement, l'organisme de bassin versant (OBV) de la baie Missisquoi reçoit 99 624 $ pour protéger les habitats de trois espèces en péril dans le bassin versant de la baie Missisquoi, dont la Salamandre pourpre et deux espèces dont la répartition est restreinte.