Le chef conservateur Éric Duhaime va tenter de faire son entrée à l’Assemblée nationale en se présentant lors de la partielle dans Arthabaska. La circonscription est vacante depuis la démission du député Eric Lefebvre en mars dernier.
L’information d’abord rapportée par TVA a été confirmée par La Presse Canadienne.
Éric Duhaime va faire son lancement de campagne ce dimanche à Victoriaville.
Le chef conservateur tergiversait entre se présenter dans Arthabaska ou laisser sa place à Tarek Henoud. Ce dernier a porté les couleurs des conservateurs lors des élections de 2022. Il avait terminé en deuxième place avec 25 % des votes. Eric Lefebvre avait remporté la circonscription avec 52 % des votes.
L’agrégateur de sondages Qc125 prévoit une course à trois très serrée dans la circonscription d’Arthabaska entre la Coalition avenir Québec, le Parti québécois et les conservateurs d’Éric Duhaime.
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M. Lefebvre a démissionné de son poste de député d’Arthabaska pour se présenter sous la bannière des conservateurs fédéraux de Pierre Poilievre. Il a gagné son siège lundi.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, sera dans la circonscription jeudi pour le lancement de la précampagne de son parti et l'ouverture du local électoral. L'annonce du candidat qui représentera le PQ pour la partielle se fera toutefois plus tard.
Galvanisées par leurs deux dernières victoires dans Jean-Talon et Terrebonne, les troupes péquistes espèrent ravir une autre circonscription à la CAQ.
L'annonce d'une candidature éventuelle du PQ dans la circonscription a piqué M. Duhaime au vif, lui qui a accusé M. St-Pierre Plamondon de «parler des deux côtés de la bouche». Le chef du PCQ reproche à son vis-à-vis péquiste de lancer une campagne «contre» son parti alors qu'il avait affirmé après les élections provinciales générales de 2022 qu'une formation politique qui obtenait 13% des suffrages devait être représentée à l'Assemblée nationale.
«Des principes qui s’effacent quand des gains partisans sont en jeu, c’est ce qu’on appelle de l’opportunisme. Dans les prochaines semaines, nous allons parler d’économie pour aider les citoyens, pendant qu’eux parleront de faire du Québec un pays», a dénoncé le PCQ dans une publication relayée sur les réseaux sociaux.
De son côté, le PQ affirme que sa prise de position lors de la dernière élection n'a aucun lien avec sa décision de présenter un candidat dans Arthabaska. «Ceci ne veut en aucun temps dire que le PQ prône de priver une population du libre choix du député qui les représente à l'Assemblée nationale», a-t-on souligné auprès de Noovo Info.
Le premier ministre François Legault a six mois pour déclencher une élection complémentaire.
Avec de l'information d'Émile Bérubé-Lupien pour Noovo Info.

