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Un homme de Val-d’Or écope d’une sentence suspendue pour l’entreposage négligent d’armes à feu et de munitions. C’est donc dire qu’il est libre tant qu’il respecte les conditions de la cour.
Celui qu’on ne peut nommer en raison d’un ordre du tribunal est maintenant aussi sous le coup d’une probation de 18 mois. C’est la suggestion commune des avocats de la Couronne et de la Défense.
Ces accusations découlent d’un événement tragique survenu en 2020. Lors du récit des faits, Me Jonathan Tondreau a expliqué que des armes étaient dans un coffre dont le seul dispositif de sécurité était une vis. Il y avait aussi des armes et des munitions à plusieurs endroits dans la maison.
L’homme a témoigné, indiquant que l’histoire avait démoli la vie de la famille et qu’il avait appris de cette erreur. Sa conjointe s’est aussi présentée devant la juge Renée Lemoine, implorant sa clémence puisque sa famille «était déjà condamnée à vie ».
L’homme devra faire un don de 4000 $ à un organisme local. Il est désormais sous le coup d’une interdiction de posséder des armes à feu pour dix ans.
La juge Lemoine a pour sa part indiqué que les conséquences sur la famille avaient plus d’impact que n’importe quelle peine qu’elle aurait pu donner.