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Avec 8 millions d’auditeurs mensuels et des concerts prévus en Europe, la réputation du groupe n'est plus à faire.
Avec près de huit millions d’auditeurs mensuels sur Spotify et des concerts prévus cet été et cet automne à Londres, Paris, Barcelone et Amsterdam, la réputation de Men I Trust n’est plus à faire.
Si ses triomphes à l’international semblent parfois éclipser ses succès québécois, la formation était de passage dans sa province d’origine jeudi, alors qu’elle participait à la première édition du festival L’Appel Montréal, organisé par Half Moon Run. Les membres du groupe ont accepté de répondre à nos questions avant leur performance.
D’entrée de jeu, Emma Proulx, Jessy Caron et Dragos Chiriac, qui forment Men I Trust, persistent et signent: malgré ses succès d’outre-mer, le groupe demeure québécois.
«On écrit notre musique au Québec et on habite au Québec. Nous avons nos petits studios à la maison dans nos petites municipalités retirées. Ça nous permet de faire de la musique de manière focusée sans trop s’inquiéter de déranger les voisins avec le volume», indique Dragos.
Les musiciens ajoutent adorer passer du temps en nature et parvenir à trouver un équilibre entre la vie de tournée et le repos à la maison.
«Nous chérissons nos moments passés à la maison ainsi que la balance de temps passé à l’étranger vs les moments de répit au Québec.»
Emma, Jessy et Dragos soulignent que leur ascension est loin de s’être produite du jour au lendemain et s’est surtout réalisée de manière organique. «Au départ, on entrait tout l’équipement et les musiciens dans une Dodge Caravan toute rouillée. Les salles de spectacles étaient minuscules et nous vendions la marchandise nous-mêmes. Parfois, nous faisions la porte aussi», se souvient Dragos.
Il est ainsi difficile d’identifier un facteur expliquant leur réussite, qui s’est construite lentement, mais de façon constante. En 2017, trois ans après la fondation du groupe, celui-ci a engagé des agents de booking, qui l’ont «aidé à monter des tournées internationales proportionnelles à [sa] grosseur».
La croissance de Men I Trust sur les réseaux sociaux, que le groupe privilégie aux relationnistes de presse pour annoncer ses sorties et ses tournées, s’est aussi faite progressivement. Aujourd’hui, ils comptent plus de 700 000 abonnés sur Instagram et plus de 1,8 million sur Spotify.
Le groupe fait toutefois preuve d’humilité et indique avoir bénéficié de coups de pouce d’autres artistes à quelques reprises dans sa carrière.
«Nous avons bénéficié d’une audience accrue à quelques moments où des artistes plus connus que nous ont partagé notre musique sur leurs plateformes. Cela a aussi aidé beaucoup!»
Men I Trust n’a pas eu à réfléchir bien longtemps avant d’accepter la main tendue par Half Moon Run, se disant «honoré» de participer au festival L’Appel Montréal.
«On aime beaucoup leur musique et on a toujours été impressionnés par leur succès local et international, donc on a dit oui!» lance Dragos.
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Le respect et l’affection entre les deux groupes sont d’ailleurs bien mutuels. En entrevue avec Noovo Info, Dylan Phillips de Half Moon Run confiait que la présence de leurs confrères à L’Appel Montréal venait réaliser un rêve. «Men I trust, c’est mon numéro 1 sur Spotify. J’écoute Men I Trust plus que n’importe quel autre band», confiait-il.
Men I Trust travaille présentement sur un sixième album, qui devrait sortir à l’été 2025.
«On a énormément de chansons en chantier et nous ne savons pas encore quelle sera la forme finale de l’album à venir», révèle Dragos.
En attendant, le groupe n’entend pas chômer d’ici là, alors qu’il sillonnera l’Amérique du Nord et l’Europe cet été.