Société

Entente de principe entre les chauffeurs d'autobus et le RTC

Une entente de principe pour le renouvellement de la convention collective des chauffeurs est intervenue à Québec entre le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et le syndicat des chauffeurs, tôt mercredi.

Mis à jour

Publié

Les chauffeurs du Réseau de transport de la Capitale (RTC) sont officiellement entrés en grève, samedi, mettant potentiellement fin au service d’autobus jusqu’au 16 juillet inclusivement. Les chauffeurs du Réseau de transport de la Capitale (RTC) sont officiellement entrés en grève, samedi, mettant potentiellement fin au service d’autobus jusqu’au 16 juillet inclusivement. (Noovo Info)

Une entente de principe pour le renouvellement de la convention collective des chauffeurs d'autobus est intervenue tôt mercredi à Québec entre le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et le syndicat des chauffeurs.

L’employeur et le Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain signalent dans des communiqués distincts que les parties se sont engagées à recommander l’entente à leurs instances respectives plus tard mercredi.

Le syndicat a toutefois confirmé que l’annonce de cette entente de principe ne suspendait pas la grève entamée samedi dernier. Le service n’était donc pas offert en début de journée mercredi.

Le syndicat a précisé que la grève ne cesserait que si les membres entérinaient l’entente de principe.

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a souligné sur Twitter qu’il s’agissait d’une «excellente nouvelle». En entrevue avec La Presse canadienne, mardi, M. Boulet n’avait pas exclu la possibilité d’une loi spéciale.

Les négociations achoppaient sur la question des salaires des 935 chauffeurs d’autobus.

Le Tribunal administratif du travail (TAT) avait statué que le syndicat et l’employeur n’étaient pas assujettis à l’obligation de maintenir des services essentiels. Le RTC dessert une population de 580 000 habitants, exploite une flotte de 449 autobus standards, 109 autobus articulés et 64 minibus hybrides.