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Un promoteur promet un site digne de l'Islande.
Un projet de village locatif autour d'un lagon chauffé à 38 °C semble soulever un véritable engouement près de Saint-Adèle dans les Laurentides. Le promoteur Louis Massicotte affirme avoir déjà vendu pour 50 M$ de chalets locatifs avant la première pelletée de terre.
L'investissement évalué à 164M$ comprend la construction de 172 chalets autour d'un lac d'une profondeur d'environ un mètre chauffé à l'année. Le lagon d'une surface équivalente à 6 fois la patinoire du Centre Bell s'inspire du Blue Lagoon en Islande. Entre 75 et 105 puits géothermiques devront d'abord être creusés pour canaliser la chaleur nécessaire qui sera ensuite redistribuée par un système de pompes.
Louis Massicotte, promoteur La Metsa, affirme que « les gens vont se lever le matin la tête dans les nuages avec une fumée magnifique. Ça va mettre en valeur les quatre saisons de la forêt des Laurentides. »
M. Massicotte a entrepris depuis quelques semaines la vente de chalets doubles préfabriqués dont le prix oscille entre 759 000$ et 990 000$ pour être à côté du lac.
L'homme d'affaires affirme avoir vendu près d'une trentaine d'unités en deux heures à peine après la publication du communiqué annonce la demande de permis pour la construction du lac près de St-Sauveur et du Club de golf de Piedmont. Les futurs propriétaires de chalet auront le loisir de louer les infrastructures sur la plate-forme de leur choix.
Louis Massicotte qui a fait sa marque dans le milieu touristique à Québec notamment comme président du Village Vacance Valcartier envisage de nouveaux développements dans la Vieille-Capitale, en Estrie et sur la Rive-Sud de Montréal si La Metsa est couronnée de succès.
M. Massicote souhaite «bien planifier la relance post-COVID dans le tourisme et dans tout le reste.»
Il est d'avis «qu'il faut investir de fortes sommes pour que les infrastructures touristiques soient impeccables pour accueillir les gens du Québec, mais aussi les touristes étrangers. »
La première pelletée de terre pourrait avoir lieu le printemps prochain d'après M. Massicottte. La mairesse de St-Adèle, Michèle Lalonde, semble avoir certains doutes sur l'accessibilité du site ainsi que l'aménagement des infrastructures nécessaires comme le réseau d'égout dans une entrevue accordée au Journal de Montréal. Le municipalité de St-Adèle n'a pas répondu à notre demande d'entrevue.