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À VOIR | Seulement un tiers des ménages sans logis ont trouvé un toit à Sherbrooke.
Plus de 10 jours après le 1er juillet, soit la grande journée des déménagements, près d’une trentaine de ménages sont toujours hébergés par la municipalité, a annoncé l’Association des locataires de Sherbrooke.
L’organisme est déterminé à éviter d’étirer cette crise jusqu’au mois de novembre, comme cela avait été le cas en 2021. Pour l’instant, seulement un tiers des ménages sans logis ont trouvé un toit.
«Ce qu’on a peur, c’est que les gens qui sont plus faciles à loger, on les loge, et puis qu’à un moment donné, ça devienne plus difficile […] c’est pas toujours le cas, mais ce sont des personnes qui ont eu des problèmes de santé mentale», a exprimé le porte-parole de l’organisme, Mario Mercier.
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Parmi ces personnes en recherche d’un logement, on compte deux familles, deux parents monoparentaux ainsi que 23 personnes seules ou en couple.
«Il y a beaucoup de préjugés et de stéréotypes qui existent par rapport aux gens qui se retrouvent sans logement», a soutenu Michel Prud’homme, un citoyen en hébergement qui est à la recherche d’un logement depuis septembre 2021.
Une centaine de logements sociaux sont vacants à Sherbrooke en raison de travaux de rénovation. Plus de 70 de ces unités sont désormais rénovées, mais l’avenir des 30 autres logements demeure inconnu.
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Avec les informations d’Alexandra Paré de Noovo Info.