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En mode «rattrapage», le PQ promet 1G$ de plus par an pour les régions
Le Parti québécois (PQ) veut consentir 11 milliards $ de plus pour rattraper les investissements en infrastructures dans les régions.
La formation péquiste dénonce un sous-financement chronique dans les infrastructures. Pour réparer cette «injustice», un gouvernement péquiste ajouterait 1,1 milliard $ par année sur dix ans au plan québécois des infrastructures pour un gain de 11 milliards $.
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Le chef Paul St-Pierre Plamondon, qui se trouvait à Saint-Anne-des-Monts pour l’annonce, soutient que les infrastructures en région souffrent d’un «sous-financement chronique» qui a débuté sous les libéraux. «Nous nous engageons à offrir aux citoyens de toutes les régions les moyens de développer leurs milieux tels qu’ils l’entendent, afin d’assurer leur prospérité et de corriger une réelle injustice », soutient PSPP.
C’est un nouveau ministère, celui du Développement régional, qui sera responsable de gérer l’administration de l’enveloppe.
Flanqué de la candidate de la circonscription de Gaspé Méganne Perry Mélançon, de la circonscription de Matane-Matapédia et de l'auteur-compositeur-interprète Daniel Boucher, M. St-Pierre Plamondon a affirmé évaluer le financement pour le développement régional à 5 G$ lors des 10 dernières années.
Mme Perry Mélançon a résumé les besoins de sa circonscription, tels que la réfection de la route 132 qui menace d'être emportée par la mer, des places en CPE et des investissements dans les écoles.
S'il devient premier ministre, Paul St-Pierre Plamondon sera désigné comme le ministre responsable de la région de la Gaspésie--Îles-de-la-Madeleine.
Appui de Daniel Boucher
Précédant l'annonce des engagements en matière de développement régional, l'auteur-compositeur-interprète Daniel Boucher a offert son appui au PQ et à Mme Perry Mélançon. La performance du parti depuis le début de la campagne électorale le «fait vibrer», a témoigné l'artiste qui s'affiche ouvertement comme fervent indépendantiste.
«J'aime beaucoup ce que j'entends, ce que je vois du Parti québécois dans cette campagne-là. Principalement le fait qu'on s'assume pleinement pour l'indépendance du Québec», a déclaré celui qui est conseiller municipal à Mont-Louis, en Haute-Gaspésie, depuis octobre 2021.
M. Boucher ne trouve pas la campagne électorale ennuyante jusqu'à maintenant. «Si je trouvais la campagne du Parti québécois plate, je serais resté chez nous», a-t-il dit à la réponse d'une journaliste.