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COVID-19: les classes referment par milliers en France
Le hausse des cas de COVID-19 en France force la fermeture de pas moins de 3000 classes.
Comme le rapporte le quotidien français Le Républicain lorrain, un nombre important d’enseignants et d’élèves contractent le virus et le manque de remplaçants oblige les directions à suspendre les cours. On encourage à nouveau de porter des masques ou des couvre-visages, le port de ces derniers n’étant plus obligatoire depuis le 14 mars. Ce dernier demeure toutefois fortement recommandé à l'intérieur par les autorités sanitaires.
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Ce sont donc 3080 classes qui sont fermées en raison d'une cinquième vague qui n'en finit plus.
Le manque de personnel est l'un des noeuds du problème, alors que les écoles peinent à remplacer les enseignants touchés par la COVID. «Dans notre école, quatre enseignants sur six ont déclaré en même temps la COVID cette semaine, on a donc dû fermer les quatre classes car c'était impossible de répartir les élèves, trop nombreux», a illustré Nathalie, une enseignante dans une école maternelle près de Paris.
Malgré la complexité de la situation, des parents refusent de faire porter le masque à leurs enfants. «J'ai reçu un courriel de la directrice nous invitant à masquer de nouveau nos enfants, car il y a un cas dans la classe. Ma fille de 6 ans a eu la COVID il y a deux mois, ça suffit, je refuse de lui imposer ça», a martelé une mère d'étudiante interrogée par Le Républicain lorrain.
Des conditions délicates pour les directions d'écoles qui préconisent à nouveau le port du masque sans pouvoir le rendre obligatoire. Et la confusion règne dans les établissements scolaires. «On l'enlève, on le remet, on ne sait plus, on est perdus», lance une .élève de Bretagne.
Le président français Emmanuel Macron a d'ailleurs signifié qu'il pourrait astreindre la population à porter le masque à nouveau si la situation sanitaire se dégradait davantage, mais a mentionné qu'«on ne pouvait plus demander aux enfants de porter le masque à l’intérieur.»
Des parents d'élèves avouent aussi être fatigués, certains mentionnant croire «arriver au bout du tunnel» pour finalement reculer. Au moment d'écrire ces lignes, plus de 777 000 personnes ont été infectées par le virus pour la semaine du 20 mars en France.