Société

Collisions avec une porte de véhicule: une méthode recommandée pour protéger les cyclistes

Il faut regarder dans son rétroviseur avant d’ouvrir la porte, mais aussi utiliser la main opposée à la portière pour l’ouvrir.

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(La Presse canadienne)

Le nombre de personnes qui se font frapper accidentellement par une portière d'auto demeure important à Montréal. Pour l’année 2024, ce sont toutefois 58 cas qui ont été recensés par le Service de police la Ville de Montréal (SPVM); une baisse par rapport aux années précédentes.

Si les victimes sont majoritairement des cyclistes, Magali Brebonne, directrice des programmes chez Vélo Québec nous rappelle que: «La réalité dans nos rues, c’est que les dernières années, on a vu une grosse croissance de la micromobilité et ça inclut des vélos mais de plus en plus de vélos à assistance électrique, des trottinettes électriques, ou encore les gyroroues.»

Toutes ses personnes sont des potentielles victimes de l’emportiérage - un accident impliquant la portière d'une automobile à l'arrêt.

«Lorsque le conducteur ou un passager ouvre la portière du véhicule, il y a toujours un danger relié à cette simple manœuvre qui peut s’avérer dangereuse pour les cyclistes qui circulent», pouvons-nous lire sur le site du SPVM.

Pour éviter ces collisions qui peuvent être dramatique pour les cyclistes, Urgences-santé insiste sur l’importance de mettre en place – pour les conducteurs – la méthode néerlandaise.

Avant toute chose, il faut regarder dans son rétroviseur avant d’ouvrir la porte, mais aussi utiliser la main opposée à la portière pour l’ouvrir.

«De cette façon, le méthode force une rotation du corps vers l’extérieur et ceci facilitera la vérification de l’angle mort», explique Jean-Pierre Rouleau, commandant aux communications santé pour Urgences-Santé.

Ouvrir une portière sans danger constitue une infraction au Code de sécurité routière.

«Nul ne peut ouvrir la portière d’un véhicule routier à moins que ce véhicule ne soit immobilisé et sans s’être assuré qu’il peut effectuer cette manœuvre sans danger.»
-Article 430 du Code de la sécurité routière du Québec