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Malgré la souffrance causée par une maladie rare, il n’était pas question pour elle d’abandonner le marathon.
Sabrina Bélanger est porteuse de la maladie de McArdle, une maladie génétique rare dont est atteinte sa mère. Ce sont ces symptômes qui lui ont causé d’importantes douleurs au 28e kilomètre du marathon de Montréal dimanche. Malgré la souffrance, il n’était pas question pour elle d’abandonner.
Du 28ᵉ au 42ᵉ kilomètre, elle a donc «boité, marché», mais elle a réussi à franchir le fil d’arrivée. Bien qu’elle ait dépassé la limite de temps imposée aux participants du marathon, les bénévoles et l’équipe à l’arrivée sont demeurés en poste pour l'accueillir.
«Ils m'ont fait une haie d'honneur, ils m'ont applaudi. Ils m'ont remis la médaille», explique Sabrina en entrevue, visiblement très reconnaissante quelques jours après ce moment fort émouvant.
«Je l'ai fait après le temps limite, mais ce n'était pas important pour moi. Moi mon but, c'était vraiment de le terminer.»
Son histoire a été partagée par des bénévoles du marathon sur les réseaux sociaux, ce qui lui a valu de nombreux mots d’encouragement.
De toute cette histoire, Sabrina retire de la reconnaissance envers ses proches et les personnes qui l’ont encouragé, mais aussi beaucoup de fierté.
«J'étais tellement fière de moi que j'ai dormi avec ma médaille le soir du marathon», conclut-elle.