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Le Parti libéral du Québec (PLQ) a choisi sa candidate pour l’élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon, à Québec. Il s’agit de la co-fondatrice et directrice du développement du site Internet Vie de Parents.ca, Élise Avard Bernier.
En conférence de presse vendredi, la candidate a dit qu'elle voyait cette course comme un défi, qu'elle juge tout à fait réalisable. «Si je ne pensais pas pouvoir la gagner, je ne serais pas venue», a-t-elle déclaré.
Mme Avard Bernier estime bénéficier d'atouts, même si elle n'a pas reçu la même attention que le candidat péquiste au cours des derniers jours. «Une fois (que les gens de la circonscription) vont m'avoir rencontrée, ils vont m'adopter», a-t-elle lancé.
«Les gens se rendront compte en la voyant aller de son dynamisme et de sa pertinence. Élise est proche de son monde, a approuvé le chef par intérim du PLQ, Marc Tanguay. Elle est consciente des enjeux de santé, de service de garde, de pénurie de main-d'oeuvre. C'est comme ça qu'on va pouvoir connecter avec les gens.»
Mme Avard-Bernier est titulaire d'un baccalauréat en relations publiques à l'Université Laval et a travaillé près de 15 ans pour le Groupe Pages Jaunes à titre de conseillère médias.
Jean-Talon a été historiquement un château-fort libéral jusqu'en 2019, lorsque la Coalition avenir Québec (CAQ) a remporté le siège lors d'une élection partielle.
En ce moment, les sondages suggèrent que ce scrutin pourrait être un duel entre la CAQ et le Parti québécois (PQ). Ils placeraient le PLQ quatrième, derrière Québec solidaire (QS).
Le siège dans Jean-Talon est vacant depuis la démission de la députée caquiste Joëlle Boutin, le 31 juillet dernier, et des indices laissent croire que le gouvernement pourrait déclencher l'élection dans les prochains jours.
Marc Tanguay, a refusé de s’impliquer dans la controverse impliquant la Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti québécois (PQ) dans la circonscription, qualifiant cette saga de «chicane entre les deux chefs de partis».
Le premier ministre, François Legault, et le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, sont à couteaux tirés depuis quelques jours, alors que ce dernier accuse le chef de la CAQ «d'avoir menti» concernant son candidat Pascal Paradis. Ce dernier, un avocat de carrière s’est défendu d’avoir approché la CAQ pour devenir son candidat.
M. St-Pierre Plamondon a même accusé le parti de François Legault d’avoir coulé des échanges de courriels entre M. Paradis et la formation politique, dans lesquels on peut lire les développements de l’organisation d’une éventuelle rencontre avec le chef de la CAQ.
François Legault a admis mercredi que son parti avait peut-être déclenché les discussions pour approcher Pascal Paradis, mais l’intérêt de l’avocat envers un saut en politique avec la CAQ était réel. Ce dernier l’a lui-même avoué jeudi, mais s’est défendu de faire preuve d’opportunisme. Le premier ministre a avancé que M. Paradis avait finalement laissé tomber la candidature de la CAQ parce qu’il ne pouvait se voir garantir un poste de ministre dans le futur.
De son côté, Mme Avard Bernier affirne n'avoir été approchée que par le PLQ.
Avec des informations de Guillaume Théroux pour Noovo Info et de La Presse canadienne.