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Le chef conservateur avait promis samedi qu'il serait le «seul candidat à toujours défendre les droits et libertés de toutes les Québécoise et tous les Québécois».
Éric Duhaime a accusé dimanche le Parti libéral d'avoir été «encore plus liberticide» que la Coalition Avenir Québec lors de la crise sanitaire.
Le chef conservateur répondait au candidat libéral dans les élections partielles de Saint-Henri-Sainte-Anne, Christopher Baenninger, qui avait promis samedi qu'il serait le «seul candidat à toujours défendre les droits et libertés de toutes les Québécoises et tous les Québécois».
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Il en a aussi profité pour critiquer Québec solidaire, dont le conseil national a voté samedi pour que «des moyens soient développés (...) pour imposer des candidatures féminines dans des circonscriptions spécifiques».
«Ils voudraient imposer des femmes dans certaines circonscriptions (...) pour moi, quand la parité passe avant la démocratie, c'est une dérive», a-t-il dit.
M. Duhaime a fait ces remarques alors qu'il présentait son propre candidat pour les élections partielles, Lucien Koty. Ce dernier s'était présenté dans la circonscription voisine de Verdun lors des dernières élections générales.
M. Koty a cité «les problèmes de logement» et «la qualité des écoles» comme enjeux qui touchent particulièrement les résidants du comté. «On va faire du porte-à-porte (...) moi, je serai un peu plus à l'écoute de ces gens-là», a-t-il déclaré en entrevue.
Le chef conservateur a de son côté fait valoir que «restreindre et mettre de la pression sur les propriétaires de logements, on a vu que ça fait en sorte qu'il y a moins de gens qui veulent investir dans le logement locatif». Il propose plutôt de «donner de l'oxygène aux propriétaires pour qu'ils puissent offrir davantage de logements abordables».
Mais le plus grand défi pourrait bien être de faire sortir le vote le jour du scrutin. Saint-Henri-Sainte-Anne a affiché un taux de participation de 57,8 %, bien en deçà de l'ensemble du Québec, où 66,2 % des électeurs étaient allés voter.
«Dans une élection partielle où il n'y a pas d'enjeux nationaux, on a peur que la participation soit rachitique, a confié M. Duhaime en entrevue. Oubliez les partis politiques, il va falloir qu'on s'assure que les gens dans Saint-Henri-Sainte-Anne aillent voter.»
La circonscription est vacante depuis la démission de l'ex-cheffe libérale Dominique Anglade. On prévoit une lutte serrée entre les libéraux et les solidaires lors des élections partielles du 13 mars.
Le Parti conservateur, lui, était arrivé bon cinquième en 2022, avec 6,4 % des voix. «L'objectif, c'est de faire mieux, a indiqué M. Duhaime. On espère qu'on va pouvoir faire progresser le vote.»
Interrogé par une journaliste sur son choix de ne pas se présenter lui-même à l'élection, M. Duhaime a répondu que son emploi du temps chargé ne lui permet pas de se concentrer uniquement sur Saint-Henri-Sainte-Anne: «Il y a beaucoup d'activités et je me promène aux quatre coins du Québec. (...) Lucien a la chance d'habiter à quelques rues d'ici, a la chance de pouvoir être sur le terrain sept jours sur sept.»