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«Une fierté» pour la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé.
Au moins deux partis politiques disent qu’ils auront plus de femmes que d’hommes au sein de leur équipe de candidats aux prochaines élections du 3 octobre.
La Coalition Avenir Québec (CAQ), qui espère obtenir un deuxième mandat majoritaire consécutif, a confirmé samedi que 69 de ses 125 candidats, soit 55 %, étaient des femmes. Dans un courriel transmis à La Presse canadienne, le parti juge que la parité est un dossier «très important».
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Québec solidaire compte une candidate de plus que la CAQ, ayant atteint le nombre de 70.
La coporte-parole du parti, Manon Massé, dit ne pas croire que d’avoir plus de candidates soit un désavantage dans la course électorale, même si historiquement, il y a toujours un nombre inférieur de femmes qui siègent à l’Assemblée nationale, le record étant 42 % de femmes élues lors des élections de 2018.
Au contraire, juge-t-elle, c’est avec ces «femmes fortes» que QS réussira à avoir plus de sièges au Salon bleu.
De son côté, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, signale que son parti comptera 53 candidates, soit 42,4 %, ce qui place au moins le parti «en zone de parité».
Le Parti libéral qui tarde à trouver l’ensemble de ses candidats, notamment dans l’est du Québec, ne compte que 42 femmes sur les 96 candidatures annoncées sur son site internet, soit 43,7 %.
De son côté, le Parti conservateur rate cette cible puisqu’il ne compte que 44 candidates, soit 35,2 %. Toutefois, ce résultat est peu surprenant puisque son chef Éric Duhaime avait déclaré, l’an dernier, que la parité des genres ne faisait pas partie de ses priorités pour nommer un candidat à la députation.
Aux élections de 2018, 42 % des aspirants-députés étaient des femmes. C’était alors la première fois que le Québec atteignait la barre des 40 %.