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Le médecin dit avoir fait face à un déluge de haine et de racisme lorsqu'il a été accusé d'avoir enfreint les règles sanitaires au Nouveau-Brunswick, en 2020. Il poursuit maintenant le gouvernement provincial, la GRC et le propriétaire de Facebook, Meta.
Les avocats du docteur Jean Robert Ngola ont déclaré aux journalistes,jeudi, que la poursuite en dommages et intérêts avait été déposée plus tôt dans la journée devant la Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick.
L'omnipraticien Ngola, qui pratiquait dans la région de Campbellton, avait d'abord été formellement accusé d'avoir enfreint la Loi sur les mesures d'urgence de la province, mais la Couronne a par la suite retiré l'accusation, après avoir conclu qu'il n'y avait aucune chance de condamnation dans ce dossier.
Le médecin, maintenant installé à Louiseville, au Québec, a demandé des excuses au premier ministre Blaine Higgs qui avait, le 27 mai 2020, lié une éclosion grandissante de COVID-19 dans la région de Campbellton à un travailleur de la santé «irresponsable» - sans nommer le docteur Ngola. Le premier ministre indiquait alors que le dossier avait été confié à la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
L'éclosion avait touché au total 40 personnes et fait deux morts.
Dans la poursuite, les avocats plaident que le premier ministre Higgs aurait dû savoir que ses actions contribueraient à mettre en danger la vie du docteur Ngola et à créer des craintes pour la sécurité du médecin et de son enfant.
Le document judiciaire ne précise pas le montant des dommages-intérêts demandés, mais les avocats espèrent qu'ils seront suffisants pour que chacun assume ses responsabilités dans cette affaire et pour que des attitudes semblables soient découragées à l'avenir.