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Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, était de passage dans la circonscription de Chauveau, où il tentera de se faire élire le 3 octobre, afin de mobiliser ses militants, samedi.
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, était de passage dans la circonscription de Chauveau, où il tentera de se faire élire le 3 octobre, afin de mobiliser ses militants, samedi.
M. Duhaime passera la fin de semaine dans Chauveau, afin d’inciter les électeurs conservateurs à aller voter.
«On est très confiants, autant dans Chauveau que partout ailleurs au Québec, particulièrement dans la région de la Capitale-Nationale et de Chaudières-Appalaches. On est convaincus que le vote discret s’en vient chez nous», a-t-il déclaré.
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Le chef conservateur a admis que son électorat était moins traditionnellement enclin à aller voter, qui s’exprimait moins fort et qui se manifestait moins dans les sondages. «On observe déjà que dans les circonscriptions où le Parti conservateur est le plus fort, ce sont les circonscriptions qui ont le plus participé au vote par anticipation. Ce sont d’excellents signes pour la suite des choses», a-t-il ajouté.
M. Duhaime a indiqué qu’il ferait un bilan de sa campagne dimanche.
Éric Duhaime en a également profité pour critiquer le bilan du premier ministre sortant, François Legault. En faisant référence au slogan de la Coalition avenir Québec (CAQ), il s'est justement demandé ce qu'il fallait continuer exactement.
«Pourquoi [François Legault] veut un deuxième mandat ? Qu'il aime le pouvoir, qu'il veut même tous les pouvoirs entre ses mains, on l'a vu assez bien depuis deux ans et demi. Qu'il gère par décret, on le sait. Mais quelle est sa vision pour l'avenir du Québec», s'est questionné le chef conservateur.
M. Duhaime a ajouté que François Legault avait divisé les Québécois au cours de son mandat, que ce soit la pandémie où lors de ses déclarations sur l'immigration, se demandant même s'il s'agissait d'une tactique délibérée de sa part.
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Le chef du PCQ a insisté sur le fait qu'il était crucial que les électeurs envoient le plus de députés des autres partis possible à l'Assemblée nationale. «Ce gouvernement ne mérite d'aucune façon d'être réélu et mérite encore moins d'augmenter sa majorité. Il ne faut pas récompenser François Legault pour ce qu'il a fait, il faut le sanctionner. Un vote pour le Parti conservateur, c'est clairement une opposition pour dire non à la concentration du pouvoir entre les mains de François Legault», a-t-il martelé.