Environnement

Drainville: il faut adapter la doctrine Gérin-Lajoie aux circonstances

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99fd103ea4a56aa84b9df0b623b7df8695f1f0f6a8ed9739e15fd23597c42798.jpg Bernard Drainville est assermenté comme ministre de l'Environnement, le mercredi 10 septembre 2025 à Québec. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot (Jacques Boissinot | La Presse canadienne)

Le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, a justifié, mercredi, son absence à la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP30, qui doit se tenir à Belem, au Brésil, en novembre.

Selon lui, le Québec doit adapter son action internationale aux circonstances.

Les COP sont habituellement des rendez-vous immanquables pour le ministre de l'Environnement du Québec, puisque des décisions importantes cheminent et s'y prennent en ce qui concerne les obligations du Québec en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES).

Son prédécesseur, Benoit Charette, avait laissé entendre il y a quelques années que le Québec ne pouvait se permettre de pratiquer la politique de la chaise vide dans ces forums internationaux.

Il défendait ainsi la doctrine Gérin-Lajoie, en vigueur depuis les années 1960, selon laquelle le Québec doit exercer sur la scène internationale ses compétences reconnues dans la constitution, que ce soit l'éducation ou la santé, mais aussi les compétences partagées comme l'environnement.

Mais en mêlée de presse, M. Drainville a suggéré qu'il avait d'autres dossiers prioritaires à livrer.

À son avis, il faut ainsi adapter la doctrine Gérin-Lajoie aux circonstances.

Patrice Bergeron

Patrice Bergeron

Journaliste