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Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, affirme ne pas comprendre ce que le gouvernement canadien veut dire quand il demande à la province de «payer sa juste part» dans le cadre d'une entente avec Stellantis.
Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, affirme ne pas comprendre ce que le gouvernement canadien veut dire quand il demande à la province de «payer sa juste part» dans le cadre d'une entente avec le constructeur automobile Stellantis.
Il soutient que la province et le fédéral travaillent tous deux très fort pour s'assurer que Stellantis n'abandonne pas son projet d'usine de batteries pour véhicules électriques qu'il compte construire à Windsor, conjointement avec LG Energy Solution.
M. Ford s'est toutefois dit «déçu» par la manière dont le fédéral a géré la situation.
Stellantis affirme que le gouvernement canadien a par cinq fois confirmé par écrit qu'il égaliserait tout incitatif commercial offert par les États-Unis dans leur loir sur la réduction de l'inflation. Disant qu'Ottawa n'a pas respecté cette promesse, Stellantis a mis sur pause la construction de l'usine.
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Des ministres fédéraux soutiennent maintenant que l'Ontario doit «payer sa juste part» pour que l'entente se concrétise.
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré mercredi que le Canada investit déjà 120 milliards $ sur plus de dix ans dans une stratégie industrielle verte, et que pour que cela soit équitable, les provinces qui en bénéficient doivent «payer leur juste part».
M. Ford affirme que sa province a signé sa propre entente avec Stellantis, qui inclut une contribution de 500 millions $, soit le même montant que celui qui a été consenti à Volkswagen pour construire une usine de batteries de véhicules électriques à St-Thomas. Il dit aussi que l'Ontario n'a pas été impliqué dans les discussions du fédéral concernant les incitatifs commerciaux.