Le fait que les hommes homosexuels pourront dorénavant donner du sang provoque des réactions des organismes de défenses des droits. La Société canadienne du sang abolira le délai de trois mois que les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes devaient attendre pour donner du sang.
Pour les plus récentes nouvelles touchant le Centre-du-Québec, consultez le Noovo.Info.
Le fait que les hommes homosexuels pourront dorénavant donner du sang provoque des réactions des organismes de défenses des droits. La Société canadienne du sang abolira le délai de trois mois que les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes devaient attendre pour donner du sang.
Ce changement serait effectif dès septembre prochain.
Au Québec, l’exclusion sera retirée seulement pour les dons de plasma dès l’automne, mais il faudra attendre au printemps 2023 pour les dons de sang.
DISCRIMINATION ENVERS LES PERSONNES TRANSGENRES
Les personnes transgenres affirment aussi subir de la discrimination, car elles doivent présentement s’identifier selon leur sexe biologique selon les critères actuels reliés aux dons de sang.
«Les hommes qui ont des relations avec des femmes trans sont exclus. Comme mentionné, les femmes trans sont considérées par la Société canadienne du sang et Héma-Québec comme masculin, car ils se réfèrent à leur sexe biologique. (…) Il y a ainsi non seulement de la transphobie, mais aussi de l’homophobie. (…) Est-ce que pour les femmes trans cette barrière va pouvoir être enlevée ? Est-ce qu’on a pensé à elle ? », a expliqué David Ferron de Trans Mauricie/Centre-du-Québec.
L’organisme espère que les décideurs penseront à donner le droit à tout le monde qui répond aux critères de donner du sang.
Ce qui semble certain pour l’instant c’est que tout donneur qui a des comportements sexuels à risque élevé, peu importe son identité de genre ou son orientation sexuelle, pourrait devoir respecter un délai pour donner du sang ou du plasma.
