Politique

Dominique Anglade reconnait la crise du logement régionale

La cheffe libérale promet de s'attaquer au manque de logements lorsqu'élue

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C'est une situation qui est inacceptable, a dit la cheffe libérale, Dominique Anglade (photo). C'est une situation qui est inacceptable, a dit la cheffe libérale, Dominique Anglade (photo). (Graham Hughes | La Presse canadienne)

Si elle hérite des pouvoirs dans deux semaines, la cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, promet de s'attaquer à la pénurie de logements en Abitibi-Témiscamingue.

Le problème est criant. Seulement à Rouyn-Noranda et Val-d'Or, le manque à gagner est déjà évalué à environ 650 portes.

Tout en s'engageant à bâtir 50 000 logements en province, les libéraux souhaitent mettre fin au mur-à-mur et accorder davantage de moyens aux municipalités afin que la construction soit accélérée.

«Il y a le fait que des premiers acheteurs n'ont pas accès à la propriété. On élimine la taxe de bienvenue, ce qui libérerait des logements. On équilibre donc au niveau de l'offre et au niveau de la demande dans les propositions qu'on fait. On n'a pas le choix. On a aussi une pénurie de main-d'oeuvre, comme vous le savez très bien ici. François Legault nous a répété pendant quatre ans que c'est une bonne nouvelle. Ce n'est pas une bonne nouvelle. C'est un frein à notre développement. Pour le régler, il faut aussi régler la question de la pénurie de logements.», admet la cheffe libérale.