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Dix autrices en lice pour le Prix littéraire Janette-Bertrand

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3ec1fe7928418dcd9022752575e9e347fc0243f19fd84a3b06f66b03bf167c6b.jpg L'ancienne cheffe du bureau de La Presse Canadienne à l'Assemblée nationale, Jocelyne Richer, au centre en haut, est applaudie par des députés et des collègues lors d'une motion soulignant sa retraite, à l'Assemblée nationale du Québec, le jeudi 6 avril 2023. Jocelyne Richer fait partie des finalistes pour le Prix littéraire Janette Bertrand pour son essai sur les femmes en politique. (LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot)

Josée Blanchette, Marie-Sissi Labrèche et Jocelyne Richer figurent parmi les dix autrices en nomination pour la deuxième édition du Prix littéraire Janette-Bertrand.

Cette distinction créée l'an dernier porte le nom de la célèbre animatrice centenaire et récompense les ouvrages qui abordent les thèmes de l’égalité des sexes, de l’autonomie des femmes et de la lutte contre les violences de genre.

La liste sera réduite à cinq nommées à la mi-octobre, en vue de la remise du prix le 19 novembre à l'occasion du Salon du livre de Montréal.

Parmi les finalistes de cette année, on retrouve notamment le livre «Presque vierge», de la journaliste Josée Blanchette, qui raconte sa liaison avec l'un de ses professeurs de cégep, alors qu'elle n'avait que 15 ans et que lui en avait 45. 

Marie-Sissi Labrèche, que plusieurs connaissent pour le marquant «Borderline» est également en lice, cette fois-ci pour «Un roman au four»,  qui aborde notamment la charge mentale féminine. 

L'ex-journaliste de La Presse Canadienne Jocelyne Richer se voit elle aussi reconnue pour son essai sur la place des femmes en politique, intitulé «Le sexe du pouvoir: Politique au féminin – Élues et ex-élues brisent le silence».

Parmi les autres livres sélectionnés, on retrouve «Éminentes Victoriennes. Laure Conan, Henriette Dessaulles et Joséphine Marchand», de l'écrivaine Manon Louisa Auger, ainsi que «L’embouchure», le premier roman de Myriam de Gaspé. 

Notons aussi la présence de «34B», d'Isabelle Hubert, «La mère des larves» de Maude Jarry et «L'été de la colère», d'Élisabeth Lemay.

«Même pas morte», de Geneviève Rioux, et «Récits sexu», de Renée Robitaille et Gabriel-le Beauregard, complètent la liste des nominations.

Pour une deuxième année, le jury est présidé par l'ancienne première ministre Pauline Marois.

«Tous les titres méritent d’être salués, car ils rappellent à quel point la littérature demeure un outil politique au sens noble: celui d’éveiller les consciences, de questionner nos institutions et de tracer la voie vers un avenir plus juste», a-t-elle déclaré par communiqué.

En novembre, le prix sera remis en présence de Mme Marois et de Janette Bertrand. 

L'an dernier, l'autrice Marie-Hélène Larochelle avait remporté le prix pour «Toronto jamais bleue».