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Une campagne de sensibilisation conçue par l’organe de défense du droit du public à de l’information de qualité a été lancée cette semaine.
À l’heure où Meta bloque le contenu d’information destiné aux Canadiens, le Conseil de presse entend continuer de promouvoir le contenu journalistique québécois.
Une campagne de sensibilisation conçue par l’organe de défense du droit du public à de l’information de qualité a été lancée cette semaine.
Dans cette campagne, qui met en vedette les journalistes Noémi Mercier et Pierre Craig, les porte-paroles tentent de convaincre les Québécois du caractère essentiel du travail de leurs collègues dans la province.
«Avec la complexité du monde qui nous entoure, il devient parfois difficile de distinguer le vrai du faux», dit Noémi Mercier dans une des vidéos. «Le Conseil de presse est là pour que vous puissiez avoir confiance dans le journalisme qui se fait au Québec.»
Dans un échange de courriels avec Noovo Info, le président du Conseil, Pierre-Paul Noreau, en a rajouté sur l’importance «de promouvoir l’information de qualité», tandis que «les médias sociaux sont devenus au fil des ans de puissants vecteurs de désinformation».
D’où l’importance, selon M. Noreau, du travail des journalistes et du Conseil de presse à qui les Québécois peuvent déposer une plainte s’ils estiment que des normes de qualité n’ont pas été respectées. «Contrairement aux autres qui diffusent du contenu sur Internet, les journalistes et les médias d’information doivent suivre des normes», dit le président nommé à la tête du Conseil de presse en 2022.
La campagne de sensibilisation, lancée dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire du Conseil de presse et déclinée notamment sur le web, à la télé et à la radio, se terminera à la fin décembre 2023.
Le dossier C-18 sera-t-il réglé d’ici là? Quand le projet de loi a été adopté, exigeant que des accords de compensation soient conclus entre les entreprises technologiques et les organisations de presse s'ils souhaitent héberger des liens vers des contenus d'actualités canadiennes, les géants de la techno Google et Meta l’ont rejeté, puis menacé de bloquer le contenu d’information à l’intention des Canadiens.
Depuis, Meta, qui opère les plateformes Facebook et Instagram, a mis sa menace à exécution. Pour l’heure, Google n’a pas emboîté le pas à Meta.
La semaine dernière, deux organismes regroupant des entreprises de presse et la Société Radio-Canada (SRC) ont demandé au Bureau de la concurrence du Canada d’interdire à Meta de bloquer l’accès aux nouvelles sur ses plateformes au Canada, une pratique qu’ils qualifient d’abus de position dominante.