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Flair utilisera une «capacité de flotte supplémentaire» pour atténuer les effets sur les passagers et ne prévoit aucune perturbation majeure, peut-on lire dans un communiqué.
Les passagers de Flair Airlines auraient «subi des répercussions» après la saisie de quatre de ses avions loués à Toronto, à Edmonton et à Waterloo, dans ce que la compagnie aérienne appelle un «différend commercial».
Dans un communiqué publié samedi, Flair qualifie la décision «d'un fonds spéculatif établi à New York [de se saisir de ces appareils] d'extrême et d'inhabituel».
Flair utilisera une «capacité de flotte supplémentaire» pour atténuer les effets sur les passagers et ne prévoit aucune perturbation majeure, peut-on lire.
Le porte-parole de la société, Mike Arnot, indique qu'un certain nombre de vols Flair avaient été annulés samedi matin, mais la société dispose de trois avions de rechange pour combler ces vols.
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M. Arnot dit que les passagers voyageant dans les 72 prochaines heures seront soit transférés sur un autre vol de Flair ou sur le vol d'une autre compagnie aérienne aux frais de Flair si aucun vol Flair n'est pas disponible.
Une mise à jour de la compagnie plus tard samedi a spécifié que les clients peuvent également réserver leur propre voyage et recevoir un remboursement dans les sept jours.
Une source proche de l'affaire, mais qui n'était pas autorisée à en parler publiquement, précise que les paiements pour les avions concernés n'avaient que quelques jours de retard et qu'il s'agissait d'un petit montant par rapport aux revenus globaux de Flair.
La société de crédit-bail, M. Arnot a confirmé qu'il s'agissait d'Airborne Capital, n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
La déclaration de Flair indique que la compagnie aérienne a été impliquée dans des «communications continues» avec la société de crédit-bail et que «le paiement a été initié».
«Flair Airlines continuera à s'engager dans une médiation consensuelle avec le bailleur pour remédier à la situation», indique le communiqué.
La perturbation s'est produite alors que les aéroports et les compagnies aériennes se préparaient à une augmentation du nombre de passagers pendant les vacances de printemps, qui débutent ce week-end en Ontario.
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Flair Airlines a été lancée en 2004 en tant que société de transport aérien à la demande et a commencé à offrir un service régulier en 2018.
La compagnie aérienne à bas prix établie à Edmonton a annoncé en septembre qu'elle prévoyait de devenir la troisième compagnie aérienne intérieure du Canada d'ici cet été et d'étendre sa flotte à 30 appareils d'ici la fin de 2023, desservant 70 routes.
Elle propose notamment des vols depuis Montréal, Québec, Ottawa, Halifax et Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.
Flair a fait face à des obstacles, notamment une bataille de plusieurs mois l'année dernière pour savoir si sa relation avec un investisseur de Miami enfreignait les règles limitant les entités étrangères à un maximum de 49% de propriété d'une compagnie aérienne canadienne.
Le différend a pris fin lorsque l'Office des transports du Canada a statué que la compagnie aérienne était canadienne et pouvait conserver sa licence, à la suite des mesures prises par Flair pour modifier la composition de son conseil d'administration afin de s'assurer qu'au moins la moitié des administrateurs sont canadiens et de mettre fin à tout droit d'actionnaire unique de l'investisseur.