Santé

Des contaminants détectées dans une rivière près de la base militaire de Valcartier à Québec

Cependant, la Ville précise qu’aucune trace de BPC n’a été mesurée dans l’eau potable.

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(Envato)

La Ville de Québec informe la population que des contaminants de type biphényles polychlorés (BPC) ont été détectés dans un affluent de la rivière Nelson, à proximité de la base militaire de Valcartier.

Après avoir été avisée par le ministère de la Défense nationale, la Ville a procédé à plusieurs échantillonnages en aval de la base militaire au cours des dernières semaines. Les résultats ont révélé des concentrations de BPC supérieures au critère de qualité de l’eau de surface établi par le gouvernement provincial pour les cours d’eau.

Il n’y aurait pas de risque pour la population 

Cependant, la Ville précise qu’aucune trace de BPC n’a été mesurée dans l’eau potable.

La Direction de santé publique de la Capitale-Nationale a confirmé que l’eau fournie par la Ville de Québec demeure propre à la consommation et qu’il n’y a donc aucune incidence sur la santé publique à ce stade.

«La Direction de santé publique prend au sérieux cette contamination par les BPC, pour lesquels la toxicité est bien démontrée et dont on doit éviter la présence dans l’environnement. Cependant, actuellement, aucuns BPC n’ont été mesurés dans l’eau potable de la Ville et les concentrations mesurées dans la rivière Nelson sont sous les valeurs seuil de gestion associées à des risques négligeables de cancer pour la santé humaine.»
 -Isabelle Goupil-Sormany, médecin-conseil à la Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale

Mais des échantillonages sont prévus

Par ailleurs, bien que les analyses ne semblent pas indiquer de contamination de la nappe phréatique, sept propriétés situées dans le secteur de Val-Bélair, alimentées par des puits privés, feront l’objet d’échantillonnages à titre préventif.

La Ville poursuivra ses vérifications.

Leur utilisation a été interdite dans la plupart des pays, dont le Canada, en 1970, lorsque «leurs effets sur la santé et l’environnement» ont été reconnus.

Mina Dromard

Mina Dromard

Journaliste