Cela fait maintenant plus de deux mois que le Sherbrookois Luc Roy est porté disparu, et l’espoir qu’avait sa famille de le retrouver en vie commence à s’amenuiser.
La disparition de l’homme de 83 ans est survenue dans des circonstances mystérieuses, alors que ni lui, ni sa voiture n’ont été retracés par les autorités dans l’espace d’une soixantaine de jours.
Dominique Côté revient sur le fil des événements entourant sa disparition dans la vidéo liée à l’article.
6 septembre
Luc Roy est attendu pour souper chez son petit-fils dans le quartier Fleurimont, à Sherbrooke.
16h-17h: On ne connait pas exactement l’heure à laquelle il a quitté son domicile à bord de son Toyota Rav4 de couleur grise, immatriculé 321 EHM, mais M. Roy devait aller faire une commission avant de se rendre à son souper, ce qu’il a fait vers environ 16h30.
17h-18h: En fin de journée, des piétons sur la rue Virginie-Laflamme constatent une voiture qui circule lentement et qui semble perdue. Ils demandent au conducteur âgé s’il a besoin d’aide, mais il leur répond que tout va bien.18h-19h: Luc Roy aurait été frapper à la porte de certains résidents pour demander des indications. L’un des citoyens habite sur la rue Virginie-Laflamme, alors que le deuxième réside sur la rue Bernier, située de l’autre côté de la rue King Est.
L’ordre dans lequel M. Roy aurait frappé aux portes est inconnu. Par contre, dans les deux cas, il souhaitait savoir comment se rendre sur la rue des Coquelicots, là où habite son petit-fils. Ce sont ces interactions qui sont les dernières à avoir été rapportées aux policiers. À partir de ce moment, personne n’a revu l’homme de 83 ans.
- 20h: En soirée, vers 20h, son petit-fils l’attend toujours et commence à être très inquiet pour son grand-père. Il envoie un message texte à Marc-André Roy, son oncle, pour lui indiquer que Luc Roy n’est jamais arrivé chez lui.
7 septembre
Un avis de recherche est officiellement lancé
Le Service de police de Sherbrooke (SPS) et la Sûreté du Québec (SQ) diffusent pour la première fois un avis faisant état de la disparition de Luc Roy, 83 ans. Des affiches sont collées dans des commerces un peu partout à travers la ville.
Luc Roy souffrait notamment de diabète et devait s’injecter de l’insuline à tous les jours. Ses aiguilles sont toutefois retrouvées chez lui, de même que son téléphone cellulaire.
8 septembre au 17 octobre
Peu d’informations du public sont recueillies au cours des semaines qui suivent, ce qui vient compliquer la tâche aux policiers. Le véhicule de M. Roy est également introuvable.
18 octobre
Pour relancer l’enquête, le SPS déploie un poste de commandement dans l’est de Sherbrooke, le secteur où Luc Roy a été vu pour la dernière fois.
Une dizaine de personnes s’arrêtent et discutent avec les enquêteurs, et plus de 700 dépliants sont distribués dans le quartier Fleurimont.
25 octobre
Le SPS annonce que les informations recueillies lors du déploiement du poste de commandement n’ont mené à rien.
Depuis cette date, la famille est dans le néant, et l’enquête fait du sur-place. Aujourd'hui, après plus de deux mois sans nouvelle de Luc Roy, sa famille attend toujours une piste qui permettra de répondre aux questions qui, jusqu'à maintenant, demeurent sans réponse.
Si vous avez des informations au sujet de la disparition de Luc Roy, contactez le Service de police de Sherbrooke au 819-821-5555, ou la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.
