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Il s'agit des députés John McKay et Garnett Genuis, qui siègent à l’Alliance interparlementaire sur la Chine.
Le député conservateur Garnett Genuis a déclaré mardi à la commission Hogue que les parlementaires ciblés par des pirates informatiques chinois auraient pu prendre des mesures de protection immédiates s'ils avaient été informés plus tôt.
On a appris plus tôt cette année qu'en 2021, certains députés et sénateurs avaient été victimes de cyberattaques de la part de pirates informatiques en raison de leur implication dans l'Alliance interparlementaire sur la Chine, qui fait pression pour que Pékin rende des comptes.
Les autorités américaines auraient apparemment informé le gouvernement canadien des cyberattaques en 2022. Ottawa en aurait à son tour informé les responsables informatiques au Parlement, mais pas les députés eux-mêmes.
Le député Genuis, qui est un des coprésidents de l'Alliance interparlementaire sur la Chine, a déclaré mardi à la commission d'enquête fédérale sur l'ingérence étrangère qu'il ne comprenait toujours pas pourquoi il n'avait pas été informé plus tôt des cyberattaques.
Le député libéral John McKay, qui est lui aussi coprésident de l'Alliance, a affirmé qu'il devrait y avoir un protocole clair pour informer les parlementaires des cybermenaces.
Plusieurs semaines d’audiences dans l’enquête publique de la juge Marie-Josée Hogue porteront sur la capacité des agences fédérales à détecter, dissuader et contrer l’ingérence étrangère. Des représentants du Bureau du commissaire aux élections fédérales, qui mène des enquêtes, doivent aussi témoigner devant la commission d'enquête.
Les audiences de la commission Hogue, qui doivent se poursuivre jusqu’au 16 octobre, auront une portée relativement large, examinant les institutions démocratiques et les expériences des communautés de la diaspora.
À partir du 21 octobre, la commission tiendra une semaine de consultations politiques pour aider la juge Hogue à formuler des recommandations.