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Deux autres employés de QS démissionnent
La crise se poursuit chez Québec solidaire (QS), alors que deux autres employés du parti ont posé leur démission vendredi.
Après la co-porte-parole Émilise Lessard-Therrien cette semaine, c’était au tour de la directrice des communications, Gabrielle Brais-Harvey, et du directeur général adjoint, Keena Grégoire, de quitter le navire.
«Mme Brais-Harvey et M. Grégoire ont contribué avec cœur et énergie à notre parti pendant de nombreuses années, que ce soit à titre de militant ou de salarié. Ils ont été dévoués à faire enraciner les idées et le projet solidaire à travers le Québec et nous ont aidés à amener notre organisation où elle se trouve aujourd'hui», a indiqué par courriel la directrice générale de la permanence, Myriam Fortin.
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Dans une publication relayée sur Facebook, Mme Brais-Harvey a indiqué qu'après 12 ans d'implication au sein du parti, dont sept à titre de salariée, elle n'avait plus «l'énergie nécessaire pour faire passer le parti à travers cette période de turbulences».
L'ancienne directrice des communications de QS a ajouté que les derniers jours avaient été difficiles pour elle. En guise de conclusion à son message, Mme Brais-Harvey a encouragé les militants de QS à «ne pas lâcher».
«Faire de la politique à gauche n’a jamais été facile, on doit travailler plus fort et être plus tenace. On a le vent dans face, tout le temps. Vous êtes courageux et courageuses.»
La porte-parole féminine de Québec solidaire, Émilise Lessard-Therrien, avait annoncé quitter ses fonctions lundi, se disant complètement épuisée seulement quelques mois après son entrée en poste. La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, remplacera celle-ci à titre intérimaire.
Dans la foulée de la démission de Mme Lessard-Therrien, Gabriel Nadeau-Dubois avait pris une journée de réflexion, mardi, avant de lancer le lendemain qu’il songeait à une refonte complète du programme du parti.
Face à ce qu'il qualifie «d'échec collectif», M. Nadeau-Dubois a expliqué que le programme des solidaires, qui date de 2006, se doit d’être réécrit.
«Souhaitons-nous que QS devienne un parti de gouvernement ou non?», demandait alors M. Nadeau-Dubois.
C’est la question que le député de Gouin compte poser à ses membres lors du Conseil national de QS au Cégep de Jonquière.
Avec de l'information d'Émeric Montminy pour Noovo Info et de La Presse canadienne.