Près de 200 trottinettes électriques seront progressivement déployées sur le territoire de Laval dans le but d’offrir une «nouvelle option en matière de mobilité durable».
Depuis le 28 juillet, ce nouveau service de location prend place dans le cadre d’un projet pilote offrant la possibilité aux citoyens d’utiliser des trottinettes électriques en libre-service. À terme, elles seront réparties dans 33 stations couvrant une zone d’environ 20 kilomètres carrés, situé entre les boulevards Curé-Labelle et des Laurentides, l’autoroute 440 et la rivière des Prairies.
«Nous avons appris des essais d’ici et d’ailleurs pour nous assurer d’être prêts à déployer un service intéressant pour tous les Lavallois», a affirmé le maire de Laval, Stéphane Boyer.

Les règles à suivre
Les utilisateurs de ces appareils devront toutefois respecter quelques règles de sécurité. Ils devront porter un casque, qui sera fourni lors de la location, utiliser les voies cyclables ou les voies de circulation de 50 km/h ou moins.
L’usage des trottinettes est limité aux personnes de 14 ans et plus.
Tout comme les cyclistes, les conducteurs de ces appareils électriques devront signaler leurs intentions lors d’un virage, chose qui n’est pas aussi facile à faire que sur un vélo.
Les appareils sont munis d’un système de GPS permettant de les localiser, permettant ainsi de vérifier s’ils sont utilisés à l’intérieur du territoire autorisé.
Les trottinettes électriques sont exploitées par les entreprises Bird Canada et Lime. Les utilisateurs devront donc télécharger l’une ou l’autre de ces applications pour procéder à la location.
Des inquiétudes
Rappelons que la trottinette électrique a été légalisée partout au Québec le 20 juillet dernier. Depuis, plusieurs municipalités, comme Laval, ont établi un cadre règlementaire pour l’usage de ces appareils s’apparentant au code établi par la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Malgré les règles de sécurité, ce nouveau mode de transport s’ajoute à la cohabitation vélo-auto-piéton qui est déjà complexe dans les rues des villes.
Certains s’inquiètent notamment du danger pour les autres usagers des pistes cyclables, notamment les personnes aînées et les jeunes enfants.

