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Elmer Rocael Lopez serre son passeport dans sa main gauche et une pile de papiers dans sa main droite alors qu'il prend l'ascenseur à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
Sous le rebord de sa casquette de baseball noire, ses yeux se plissent alors qu'il sourit en parlant. Bien qu'il se trouve à des milliers de kilomètres de son Guatemala natal, il dit que l'accueil qu'il a reçu à l'aéroport de la part de Carol Garcia le fait se sentir le bienvenu.
«Elle me fait me sentir chez moi-même si je ne suis pas avec les mêmes visages familiers, avec des amis qui parlent espagnol», dit-il.
Lopez est un travailleur saisonnier étranger qui sera l'un des employés d'une ferme de Saint-Eustache cet été. Il est arrivé par avion avec plus de 100 autres travailleurs, tous des hommes, qui viennent travailler au Québec pour la saison agricole.
Ils sont accueillis par une équipe d'employés de la santé publique dont les membres peuvent parler 16 langues différentes pour fournir des informations sur les protocoles COVID-19.
La langue maternelle de Garcia est l'espagnol. Elle a suivi des études en médecine au Pérou et a travaillé avec Médecins Sans Frontières pendant plus de 10 ans.
Elle n'a pas ses équivalences québécoises et explique que c'est une façon qu'elle peut encore s'occuper des gens.
Des travailleurs de la santé accueillent des travailleurs saisonniers étrangers à l'aéroport. Crédit photo : Kelly Greig | CTV News
«C'est très rassurant lorsque les travailleurs arrivent d'avoir quelqu'un qui parle leur langue, connaît leur culture et qui sait généralement quelle est la situation dans leur pays d'origine, soutient-elle. Cela crée beaucoup plus de confiance envers le système de santé ici.»
Depuis 2020, la santé publique a effectué des centaines de visites à l'aéroport. Au début, c'était pour aider à tester et vacciner les nouveaux arrivants.
Maintenant, son objectif principal est de fournir des informations sur la réglementation au Québec et les directives d'isolement si quelqu'un attrape le virus.
20 000 travailleurs saisonniers temporaires ont été admis au Québec l'an dernier. Cette année, ce nombre devrait augmenter, car Ottawa a permis aux agriculteurs québécois d'employer plus de travailleurs pour remédier à la pénurie de main-d'œuvre dans la province.
À leur arrivée, les travailleurs sont invités à se désinfecter les mains, reçoivent de nouveaux masques et peuvent regarder une vidéo en espagnol portant sur les dernières réglementations.
La santé publique confirme qu'environ 99 % des travailleurs revenant cet été ont au moins reçu deux doses de vaccin.
Lopez affirme que le programme l'a aidé à obtenir des informations sur les vaccins. «C'était assez simple pour nous car notre patron et les médecins nous ont permis de nous faire vacciner très rapidement», raconte-t-il.