Société

Des temps durs pour les pompiers forestiers

Un mois de juin hors de l'ordinaire pour la SOPFEU

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Martin Waltz est membre de la SOPFEU depuis cinq ans maintenant. Martin Waltz est membre de la SOPFEU depuis cinq ans maintenant. (François-Olivier Dénommé | Noovo Info)

Le mois de juin n'a pas été de tout repos pour les pompiers forestiers.

Ils ont été appelés à combattre plusieurs feux majeurs. Les brasiers ont été et sont encore gigantesques à Normétal et à Lebel-sur-Quévillon, notamment.

Martin Waltz est à la SOPFEU depuis cinq ans. Comme agent de protection, il a été le commandant d'intervention du secteur Lebel-sur-Quévillon au feu 344 jusqu'à l'arrivée des renforts américains:

«On est fatigués, mais ça va bien.  Le moral est là.  On travaille d'arrache-pied pour essayer de prendre le contrôle de la situation.  On a eu un petit peu de pluie, on essaye d'en profiter pour travailler sur les feux», explique Martin Waltz.

C'est la foudre qui a allumé cet incendie et Martin Waltz ajoute que le pire ennemi des feux, c'est la météo:

«C'est le soleil et la température chaude.  Nos meilleurs amis sont la pluie et les nuages.  C'est dame Nature qui a commencé tout ça et c'est elle qui va nous aider à reprendre le contrôle et à l'éteindre», détaille le pompier forestier.

2023 sera connu à jamais comme une saison historique, estime Martin Waltz:

«Définitivement et même dans l'histoire de la SOPFEU, je ne pense pas qu'on ait connu une situation comme ça, dans l'histoire récente.  C'est de loin notre plus grosse saison à date», conclut-il.

La SOPFEU aimerait alléger l'horaire de ses pompiers bientôt.  Plusieurs font trois semaines de travail de suite, se reposent une ou deux journées et retournent au combat.