Le mois de juin n'a pas été de tout repos pour les pompiers forestiers.
Ils ont été appelés à combattre plusieurs feux majeurs. Les brasiers ont été et sont encore gigantesques à Normétal et à Lebel-sur-Quévillon, notamment.
Martin Waltz est à la SOPFEU depuis cinq ans. Comme agent de protection, il a été le commandant d'intervention du secteur Lebel-sur-Quévillon au feu 344 jusqu'à l'arrivée des renforts américains:
«On est fatigués, mais ça va bien. Le moral est là. On travaille d'arrache-pied pour essayer de prendre le contrôle de la situation. On a eu un petit peu de pluie, on essaye d'en profiter pour travailler sur les feux», explique Martin Waltz.
C'est la foudre qui a allumé cet incendie et Martin Waltz ajoute que le pire ennemi des feux, c'est la météo:
«C'est le soleil et la température chaude. Nos meilleurs amis sont la pluie et les nuages. C'est dame Nature qui a commencé tout ça et c'est elle qui va nous aider à reprendre le contrôle et à l'éteindre», détaille le pompier forestier.
2023 sera connu à jamais comme une saison historique, estime Martin Waltz:
«Définitivement et même dans l'histoire de la SOPFEU, je ne pense pas qu'on ait connu une situation comme ça, dans l'histoire récente. C'est de loin notre plus grosse saison à date», conclut-il.
La SOPFEU aimerait alléger l'horaire de ses pompiers bientôt. Plusieurs font trois semaines de travail de suite, se reposent une ou deux journées et retournent au combat.

