Une nouvelle étude a révélé qu'un type expérimental de tatouage temporaire permettait de détecter presque instantanément la présence de substances illicites dans les boissons.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Publiée mercredi par l'American Chemical Society (ACS), cette étude menée par des chercheurs coréens a permis de mettre au point un tatouage temporaire multicolore qui réagit à la présence de GHB, un composé décrit comme « couramment associé aux agressions sexuelles facilitées par la drogue ».
«Ces drogues sont incolores et sans goût, et provoquent chez la victime un état de stupeur similaire à une intoxication alcoolique grave», indique un communiqué de l'ACS.
«Consommer une boisson contenant des drogues telles que le Rohypnol (communément appelé roofies) ou le GHB lors d'une sortie entre amis est un danger omniprésent, même parmi des amis et des connaissances.»
Selon l'étude, les produits chimiques contenus dans le tatouage peuvent détecter les concentrations de GHB dans la bière, les spiritueux ou le café, et changent de couleur, passant du jaune au rouge, afin d'alerter le porteur que sa boisson a peut-être été coupée.
«En pratique, une personne peut tremper un doigt dans une boisson, toucher l'autocollant avec la goutte et voir le résultat presque immédiatement», indique le communiqué.
Ces dernières années, les scientifiques ont mis au point toute une gamme de produits permettant de détecter la présence de drogues dans les boissons, allant des bandelettes de test chimique à des options plus discrètes comme le vernis à ongles, les sous-verres et les bâtonnets mélangeurs.
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Les nouveaux tatouages permettent non seulement aux utilisateurs de tester leurs boissons en toute discrétion, mais ils agissent aussi beaucoup plus rapidement que certains tests plus anciens, donnant des résultats en moins d'une seconde, plutôt qu'en quelques minutes.
Les chercheurs affirment également que les résultats durent jusqu'à un mois, ce qui peut aider à préserver les preuves d'une éventuelle altération.
Les tatouages sont peu coûteux à fabriquer et «pourraient être commercialisés prochainement», selon le communiqué.
Avec des informations provenant d'Andrew Weichel, de CTV News Vancouver.