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Le quartier Parc-Extension de Montréal est aux prises avec une désagréable situation où les résidents affirment qu’un problème de gestion des ordures est devenu incontrôlable.
Le quartier Parc-Extension de Montréal est aux prises avec une désagréable situation où les résidents affirment qu’un problème de gestion des ordures est devenu incontrôlable.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Roberto Reginato vit dans Parc-Ex depuis plus de 50 ans. Il soutient que les gros tas d’ordures sur le trottoir sont monnaie courante.
«Nous avons du recyclage ici, nous avons des produits de peinture qui semblent avoir été utilisés il y a 20 ans, nous avons des vêtements», a expliqué Reginato, lors du passage de CTV News dans le quartier.«Je ne veux même pas m’en approcher.»
M. Reginato estime que l'arrondissement ne bouge pas assez vite pour nettoyer les tas de déchets.
Roberto Reginato devant un tas d'ordures | Crédit photo - CTV News
«C’est ce que je vois lorsque je me réveille le matin, c’est ce que je vois tous les jours», a-t-il déploré.
La situation s’est aggravée depuis que l’arrondissement a changé la collecte des ordures, a-t-il expliqué. Depuis 2018, il n’y a qu’un seul ramassage pour les immeubles de moins de huit logements.
Dernièrement, les ordures ont débordé sur et hors des propriétés publiques, et les résidents mentionnent que cela conduit à un autre problème.
«Il y a des rats. Je ne sais pas combien il y en a, mais il y a des rats», a dit M. Reginato.
Connie Buccheri a également avancé que les ordures attirent toutes sortes de parasites.
«Il y a des rongeurs, il y a des mouffettes, il y a des ratons laveurs, mais surtout des rats et des souris partout», a-t-elle déclaré. «Les ordures apportent des rongeurs. Vous vous débarrassez des ordures, vous vous débarrassez des rongeurs», lance cette dernière.
Crédit photo - CTV News
Ils souhaitent que l’arrondissement fasse davantage pour nettoyer les rues en informant mieux les citoyens sur la gestion des matières résiduelles et en augmentant la fréquence des ramassages d’ordures.
«J’ai l’impression que Park-Ex est négligé », a expliqué Mme Buccheri. «C’est inacceptable.»
L’arrondissement soutient de son côté qu’il est maintenant temps de réduire complètement les déchets. «Ce n’est pas vrai que s’il y a un problème ici, on va juste [ajouter] plus de [jours] de collecte et oublier qu’on est dans une crise climatique», a dit Laurence Lavigne Lalonde, mairesse de Saint-Michel–Parc-Extension.
Mme Lalonde a déclaré que l’arrondissement avait intensifié ses efforts de nettoyage et augmentait les amendes jusqu’à 4 000 $.
Elle a également expliqué que les équipes d’information faisaient du porte-à-porte pour rappeler aux gens de séparer les déchets du recyclage et du compost.
«Je pense vraiment que les gens ici à Parc-Extension, ils peuvent comprendre comment ça marche comme dans tous les autres arrondissements. Ce sont des gens qui vivent ici, qui participent à des activités communautaires; ils sont aussi brillants qu’ailleurs, alors on n’a qu’à s'assurer que l’information parvient aux gens.»