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Après la violente tempête de ce week-end, certains Québécois ont appris qu’ils devraient vivre avec des génératrices, ou sans électricité, pendant plusieurs semaines.
Après la violente tempête de ce week-end, certains Québécois ont appris qu’ils devraient vivre avec des génératrices, ou sans électricité, pendant plusieurs semaines.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
Dans la ville de Sainte-Adèle dans les Laurentides, par exemple, l’ampleur des dégâts est facile à constater.
«Nous avons eu des vents d'ouragan dans cette région», a déclaré Darryl Craig, un habitant montrant la destruction près de sa maison, avec plusieurs arbres abattus.
«Cela a déraciné des arbres et nos lignes électriques sont toutes en panne, a-t-il ajouté. Vous pouvez voir le fil.»
Les fils endommagés alimentent en électricité toute son unité, et cela pourrait prendre des semaines avant que tout ne soit réparé.
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«Apparemment, Hydro donne désormais la priorité à toutes les routes devant les maisons, et nous allons encore passer entre 10 et 14 jours avant d’avoir de l’électricité, ou que quelqu'un ne vienne réparer les lignes et abattre les arbres», a-t-il déploré.
Il utilise une génératrice, comme la plupart de ses voisins. Mais maintenant, le gaz est difficile à trouver localement.
«Nous sommes venus hier matin, donc [j’ai peut-être] deux réservoirs d'essence, mais quand nous sommes arrivés hier soir, il n'y avait plus d'essence», a rapporté un habitant.
Les gens n'étaient pas préparés à une urgence de cette ampleur.
Certains ont été encore plus malchanceux, alors que des arbres ne se sont pas effondrés sur les lignes électriques, mais plutôt sur leur maison. C’est le cas de Michel Tétrault, un autre résident de Sainte-Adèle.
«C'est venu comme un nuage blanc», se souvient-il. Il n'a rien vu pendant environ 30 secondes.
Puis il a essayé d'ouvrir sa porte, avant d’immédiatement découvrir qu’il s’agissait d’une mauvaise idée. «Après 30 secondes, tout était en panne», a-t-il raconté.
Il lui en coûtera environ 100 000 $ pour réparer sa maison, dit-il.
Les équipes d'Hydro-Québec font des heures supplémentaires dans les Laurentides et Lanaudière, les deux régions les plus durement touchées de la province.
Mais la société d’État affirme que si de nombreuses réparations peuvent être effectuées rapidement, certaines prendront plus de temps.
À Blainville, 80 % des pannes peuvent être réparées en une journée, indique la porte-parole d'Hydro-Québec, Caroline Des Rosiers.
Le reste devra attendre, indique-t-elle. Lundi après-midi, 1400 pannes faisaient en sorte que près de 200 000 personnes étaient privées d'électricité (lundi soir, le nombre était tombé en dessous de 175 000).
Pour Bob Luck, la collaboration entre voisins change un peu la donne, puisque les gens s'entraident pour nettoyer.
«C'est ce que nous apprécions», a-t-il déclaré.