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Le Canada est le deuxième pays le plus polluant par habitant au monde et la majorité des types de déchets produits par les Québécois se fraie un chemin jusqu'au fleuve Saint-Laurent.
Après cinq ans de recherche dans le littoral canadien et 91 nettoyages à travers les Grands Lacs jusqu’à l’océan Atlantique, l’Organisation Bleue a prélevé 20 tonnes de déchets. Parmi ceux-ci, on compte plus de 10 000 mégots de cigarettes et plus de 9600 morceaux de plastique, sans compter les milliers bouteilles de plastiques, de bouchons de plastique et de sac de plastique prélevés.
«Ça cohabite avec une biodiversité déjà fragilisée, on est dans un monde aussi où le Saint-Laurent, dans un contexte de changement climatique, subit plusieurs stress dont la pollution plastique en fait partie», explique la fondatrice et directrice générale de l’Organisation Bleue, Anne-Marie Asselin.
Elle explique qu’un déchet sur un littoral a évidemment été dans l’eau avant, il y a donc une dégradation du déchet de plastique. Cette dégradation peut amener le déchet à devenir une poussière, qu’on appelle les micros plastiques. «Ça, c’est une pollution très insidieuse, on ne la voit pas à l’œil nu, mais elle est pourtant très présente», ajoute Mme Asselin.
Les micros plastiques contaminent les organismes, l’air et l’eau qu’on consomme. «Le Saint-Laurent est la source d’eau à laquelle on s’abreuve», rappelle la fondatrice de l’Organisation Bleue.
Avec les informations de Béatrice Roy-Brunet pour Noovo Info.