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«Le froid nocturne a affecté une grande partie de mon quotidien.»
Les habitants d’un immeuble à Côte Saint-Luc disent qu’ils vivent actuellement sans chauffage adéquat et sans eau chaude en plein hiver.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Oswaldo Bentti, qui vit dans l’appartement avec ses deux garçons, affirme que s’occuper d’eux dans ces conditions est un cauchemar.
«Le froid nocturne a affecté une grande partie de mon quotidien», a déclaré Oswaldo Bentti.
Il fait partie de la dizaine de résidents qui dénoncent la situation dans l’immeuble.
M. Bentti vit dans son appartement depuis sept ans.
Il explique que l’immeuble a changé de propriétaire il y a environ deux ans et que depuis, il n’a pas été facile de traiter avec le nouveau propriétaire.
«Ils ne se soucient pas de nos plaintes. C’est donc la réalité actuelle, depuis qu’ils ont acheté l’immeuble», dit ce père de deux enfants.
Le groupe Mercer, propriétaire de l’immeuble, a décliné la demande d'entrevue de CTV News.
Le voisin de Bentti, Yann Chabane, s’est dit lui aussi frustré.
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«Nous ne pouvons rien faire, et nous payons pour ce montant – pour les conditions que nous avons dans le bail. Nous sommes très stressés», explique Yann Chabane.
La situation est d’autant plus angoissante qu’il a une fille de deux ans et qu’un nouveau-né est attendu dans les semaines à venir.
«Pendant ce temps, nous souffrons et il y a des personnes âgées, des femmes enceintes et des enfants, et même si ce n’est pas ça, nous sommes des êtres humains, nous payons pour un service que nous ne recevons pas», ajoute M. Chabane.
Selon les locataires, le chauffage et l’eau chaude sont inclus dans leurs baux. De plus, selon le règlement sur le logement de la Ville de Montréal, le propriétaire d’un immeuble doit assurer une température minimale de 21 degrés Celsius pour tous les espaces de vie.
Or, selon M. Chabane, ce n’est pas le cas.
«Nous avons passé au moins une semaine en décembre sans chauffage ni eau chaude», a-t-il précisé.
Chabane, Bentti et les autres locataires ont porté leurs préoccupations devant le Tribunal administratif du logement du Québec.